LE CERCLE DE SANG

 

Septembre-décembre 2014
Merci au club Rathelot ainsi qu'à Max et Cyrille

En 1454 CI, un chevalier vampire nommé le Duc Rouge terrorisa l’Aquitanie avant d’être terrassé par le roi de Bretonnie durant la bataille de Ceren mais son corps ne fut jamais retrouvé.

En 1932 CI, ce vampire fut ressuscité par Reynart un obscur nécromancien qui espérait bien plier la créature à son service. C'est évidemment le contraire qui arriva. Le Duc Rouge est avide de revanche et veut soumettre une fois de plus cette province qu'il veut sienne !

Pour l'historique complet et les détails de la campagne, c'est par ici.

 
BATAILLE 1 - BATAILLE NOCTURNE À MERCAL

C'est dans le cimetière du petit village de Mercal, à quelques pas d'une vieille chapelle, qu'avait été inhumés, les chevaliers qui avait suivi le Duc Rouge contre le roi de Bretonnie. C'était il y a presque cinq siècles.

Tout le monde l'a oublié cette histoire à l'exception de deux personnes : le Preux Chevalier, dernier de son ordre et gardien de la chapelle de Mercal et le Duc Rouge lui-même.

Le vampire envoie Reynart sur ce village pour réveiller ses anciens fidèles. Ils attaquent de nuit mais le Preux Chevalier est averti par un songe et prépare les habitants du village à l'assaut des morts-vivants.

Pour jouer avec WFB7, j'avais pris les partis suivants :
- Diviser par deux les points pour les deux armées.
- Reynart a les sorts Invocation de Nehek, Raise Dead et Summon Undead Horde (c'est ce dernier qu'il doit lancer dans le cimetière pour gagner la partie).

Malheureusement pour les bretonniens, les morts-vivants ont l'initiative et sont surpris par des cavaliers qui déboulent des ténèbres. Les archers préfèrent reculer et laissent le Preux Chevalier seul devant l'entrée du cimetière. Ce dernier se bat comme un brave : il retient les cavaliers et en tue deux. Il est lui-même blessé une première fois.

Après avoir bien résister, le Preux Chevalier succombe aux coups de sabots d'une monture squelette... Triste fin pour le vieux héros !

Tandis que les hallebardiers détruisent une unité de squelettes. Reynart lève des zombies pour perturber les archers. Il entre dans le cimetière et lance avec succès le sort qui ressucite les anciens compagnons du Duc Rouge. Sa mission est accomplie, son maître sera satisfait.

Les héros des temps anciens surgissent et détruisent tout ceux qui n'ont pas le temps ou la présence d'esprit de fuir. Les renforts n'ont même pas eu le temps d'arriver...

BATAILLE 2 – LA DÉFENSE DE LA TOUR

Un nombre incalculable d’années avait passé, mais le Duc Rouge n’avait pas oublié le rôle qu’avait joué la Gardienne de la tour dans sa défaite. Il décida d’attaquer la Tour de Sorcellerie et l’Aquitanie simultanément. Il dépêcha l’un de ses plus puissants serviteurs pour l’affronter. Ce serviteur était une banshee, un esprit errant dont les hurlements pouvaient tuer les simples mortels.
Mais la Gardienne actuelle, Dame Iselda, n’était pas dépourvue de pouvoir. Elle avait prévu l’attaque et rassemblé ses fidèles...  

Pour jouer avec WFB7, j'avais pris les partis suivants :
- La tour rajoute 1D6 de magie pour la prophétesse
- La "Danse Macabre" de la Banshee est le sort Invocation des Prestes Enjambées de Mankara.

Les roturiers se rassemblent autour du lac tandis que les nobles équipés et montés prient avec Dame Iselda au pied de la tour.

 

Les morts-vivants s’avancent lentement. Les chevaliers errants, toujours enthousiastes, sont les premiers à charger et dispersent une unité de goules.

 

Ils s’enfoncent ensuite derrière les lignes des morts-vivants.

Les roturiers, génés par les bois, ne sont pas très utiles dans cette bataille...

La banshee hurle. Un chariot à l'extrême droite de la ligne des morts-vivants se trouve affecter d’une mobilité surnaturelle et soudaine et charge la Gardienne.
Celle-ci trépasse sous les coups de lances du champion squelette ! Le coup est dur pour les bretonniens mais ils se laissent pas désemparer.

 

Les chevaliers du Graal chargent ensuite et s’engluent dans les lanciers squelettes tandis que les chevaliers du Royaume chargent les cavaliers morts-vivants et les détruisent.
Au milieu de la table des tirailleurs sortent des bois et criblent de flèches le char qui avait tué la Gardienne sans pour autant le détruire. Ils sont dispersés ensuite par l’attaque de fantômes. 

Au tour des morts-vivants, les chevaliers du Royaume sont chargés à leur tour par un Charognard et un char.
La banshee hurle à nouveau et quatre chevaliers du Royaume tombent à terre, vieillis en quelques secondes jusqu’à tomber en poussière. Les survivants paniquent et sont dispersés.

Les chevaliers du Graal subissent sans broncher la charge des squelettes et les détruisent chaque tour par grosses pelletées sans subir de pertes.

Conclusion de la bataille

Les forces des morts-vivants sont presque détruites à la fin de la bataille mais la banshee a accompli sa principale mission : la Gardienne a été tuée. Sans l’aura morale de cette dernière, les chevaliers du Graal ne rejoindront pas le Duc d’Aquitanie dans sa lutte contre le Duc Rouge...

BATAILLE 3 – LA COURSE VERS LE PONT

Le flot des réfugiés fuyant les villages frontaliers ravagés se transforma en un véritable torrent et le duc Gilon fit flotter son étendard de bataille sur Castel Aquin. Ses hérauts chevauchèrent pour rassembler les chevaliers du duché et prévenir ses voisins du danger.

Il ne pouvait attendre que peu d’aide de leur part car les conditions atmosphériques avaient rendu les routes et les passes impraticables par des forces d’importance. La plupart de ses chevaliers étaient déjà dans l’est, combattant aux côtés du roi contre les orques. Le peuple d’Aquitanie devrait lutter seul contre l’horreur.

Alors que le duc Gilon rassemblait ses forces, son fils Richemont, que personne n’attendait, revint d’un pèlerinage vers la Chapelle du Graal de Couronne. Il s’était rendu dans la Grande Chapelle de la Dame du Lac et sur les tombes des héros de Bretonnie. Après avoir longuement prié, il s’était assoupi dans la Grande Chapelle et avait vu en rêve sa terre natale assaillie par la terrible horde des morts vivants. Il avait immédiatement chevauché à bride abattue vers le château de son père.

Sir Richemont annonça qu’il avait trouvé un moyen de ralentir l’avance des morts vivants. Selon son rêve, aucun vampire ne pouvait traverser un cours d’eau sans emprunter un pont. Comme il n’y en avait qu’un seul traversant le fleuve Morteseaux à des lieues à la ronde, sa destruction forcerait les morts vivants à faire un long détour et donnerait aux bretonniens plus de temps pour rassembler leurs forces. Les sapeurs de Castel Aquin pourraient facilement détruire l’édifice et sir Richemont offrit de se placer à la tête d’une force de chevaliers qui chevaucheraient en avant pour l’accompagner et partit sur le champ défendre le pont.

Malgré des résistances, nombreux furent les jeunes chevaliers à le suivre car sir Richemont était très populaire parmi ses frères d’armes. L’essentiel des chevaliers du royaume et la plupart des autres combattants préférèrent cependant attendre car ils avaient juré de tenir et de protéger la forteresse de leur seigneur.

Tôt le matin, Richemont conduisit sa petite force vers le pont, les sapeurs du château suivirent dans leurs chariots aussi vite qu’ils le purent. Mais l’ennemi approchait à toute vitesse...

Sur quatre unités de chevaliers, une seule arrive exécute sa marche forcée sans problème. Sans les écuyers montés, ils se sentiraient bien seuls face à l'armée des morts-vivants menée par le Chevalier de Suie.

La ligne des bretonniens devant le pont.

La ligne des morts-vivants

Les écuyers montés s'avancent courageusement devant l'ennemi.

Les renforts arrivent !

Les écuyers sont rattrapés mais les cavaliers et le Chevalier de Suie se sont dangereusement exposé à une charge bretonnienne.

Laquelle ne rate pas. Les cavaliers morts-vviants sont tous détruits par l'impact.

Le bouillant sir Richemont, héritier du duché d'Aquitanie, affronte le Chevalier de Suie en duel.
Malgré la puissance de ce dernier, le jeune chevalier esquive la grèle de coups et, d'un coup d'estoc, détruit cette monstruosité.

Malgré la perte du héros, l'armée des morts-vivants n'a pas dit son dernier mot. L'intégrité de l'armée des morts-vivants dépend du Duc Rouge et non de ce second couteau, fut-il coriace. Les morts qui marchent sont encore très nombreux...

Une unité de chevaliers bretonniens, qui avait pénétré hardiement les lignes ennemies est détruite par des squelettes.
Les goules, accompagnées d'un nécromant, s'approchent dangereusement du pont. La catapulte squelette envoit un crâne hurlant sur l'unité qui le garde et des chevaliers vident leurs étriers...
Conservant un sang-froid exemplaire, ces deniers dispersent malgré tous les goules : ce test réussi a permis aux bretonniens de garder le pont.

Conclusion de la bataille

Gràce à l'audace et au courage du jeune Sir Richemont, le pont est détruit pour freiner l'avancer des hordes du Duc Rouge. Le duc Gillon d'Aquitanie a ainsi le temps de rassembler davantage de troupes pour la rencontre décisive sur les champs de Ceren...

BATAILLE 4 – LES CHAMPS DE CEREN

L’armée d'Aquitanie passa les portes de Castel Aquin et s’enfonça dans la nuit. Le Duc Gillon avait choisi la plaine de Ceren comme champ de bataille. Ce lieu sacré abritait également la tombe du duc Galand, un ancêtre de Gilon, tombé au champ d’honneur en combattant les ennemis de la Bretonnie. Gilon, qui connaissait parfaitement le cœur de ses hommes, savait que ces lieux inspireraient à ses troupes des actes de bravoure. Si les bretonniens avaient pu battre une fois le Duc Rouge, ils pouvaient le refaire.

Une demi-journée après que les bretonniens aient atteint la plaine de Ceren, les éclaireurs de l’armée annoncèrent que l’ennemi était en route et qu’il serait là avant quelques heures. Soudain, une ombre immense s’abattit sur l’armée du duc Gilon. L’obscurité tombante annonçait l’arrivée des morts-vivants du Duc Rouge...

 

Le terrible Duc Rouge ... Un moulinet de mort avec ses 7 Attaques F7.

Les chevaliers bretonniens sont au rendez-vous !

 

Les deux armées s'avancent l'une sur l'autre.

 

Le Duc Gillon sur son pégase accompagne ses Chevaliers contre une horde de créatures éthérées qu'ils dispersent.
Leur poursuite les amène à engager les charognards.
Pendant ce temps, le Duc Rouge détruit la tombe bretonnienne qui nuit à la magie nécromantique.

 

Au centre, des Chevaliers Errants détruisent un char et s'enfoncent dans un pavé de squelettes menés par un Roi Revenant.

 

Les morts-vivants -une unité de Gardes des Tombes et une autre de lanciers- se rapprochent des lignes bretonniennes.

 

Le Duc Rouge, qui vient de perdre un PV à cause d'un objet magique de la magicienne bretonienne, défie Gillon de venir l'affronter.

 

Les charognards sont détruits sont sans avoir emporté avec eux une sorcière bretonnienne qui accompagnait les impétueux chevaliers.

 

Vue du champ de bataille au tour 3 bretonnien : les morts-vivants sont sur la défensive. Une unité de lanciers squelettes est prise de dos.

Près du bois, l'unité de Chevaliers Noirs se met en position pour prendre de flanc une unité de cavalerie.

 

Le Roi Revenant de l'unité de squelettes réussit son défi contre le champion des chevaliers et ceux-ci finissent par céder.
Une autre unité est prête à prendre la relève.

 

Le duel au sommet dans les ruines : le duc Gillon et son pégase ne survivent pas plus d'un tour...

 

Pendant ce corps à corps épique, les chevaliers dans les lignes des morts-vivants se font charger par des zombies très peu efficaces.
Les goules s'avancent et les Gardes des Cryptes chargent les lanciers bretonniens qui, malgré leur peur, se révèlent redoutablement efficaces.

 

Elles ne sont pas déçus car elles subissent la charge de deux unités de cavaliers (dont la Grande Bannière).
La catapulte à l'arrière plan est à mentionner : des tirs sont précis et redoutables toute la partie. Elle démoralise les archers et une unité de chevaliers bretonniens.

 

Comme prévu, les goules ne font pas le poids et, dans leur poursuite, les chevaliers bretonniens exposent leur flanc à la charge des Chevaliers Noirs.

La première unité est vaincue et rattrapée...

 

La seconde également avec la grande bannière dans la foulée... Les morts-vivants, jusque-là complètement étrillés, viennent d'arracher l'égalité !

 

Enfin, la Banshee use de son pouvoir et son cri démoralise deux unités de roturiers supplémentaires... C'est cuit pour les bretonniens.

Conclusion de la bataille

Malgré une domination magique certaine (le duc Rouge, le nécromant nv3 Reynart & la Banshee), les morts-vivants n'ont pas pu passer un seul sort de toute la partie ! La Banshee en porte la responsabilité car elle a annulé à deux reprises la phase de magie (cf. les règles spéciales de ce personnage dans la campagne) ! Pas le moindre petit zombie n'est sorti de terre... Du coup, ça a été très dur pour les unités de morts-vivants qui voyait leurs effectifs fondrent à vue d'oeil sans possibilité de se regarnir. De même, pas moyen de freiner ou réorienter les charges des chevaliers bretonniens...

Le Duc Rouge a été quasiment neutralisé car il devait briser la tombe qui nuisait à la magie nécromantique. Heureusement que le duc Gillon est venu l'affronter, sinon, il se serait senti bien seul ! A contrario, la catapulte à crânes hurlants a été spectaculairement efficace.

Après une bataille quasiment à sens unique et pour vaincre un petit pavé de goules, deux unités de chevaliers bretonniens ont exposé leurs flancs à la charge des Chevaliers Noirs et, là, tout bascule...

 
Conclusion de la campagne

Le texte stipule qu'en cas d'égalité à la bataille finale, la victoire revient aux morts-vivants. En effet, à moins que Gilon ne remporte une victoire décisive, les bretonniens devront se replier sur Castel Aquin et s'attendre à un terrible siège hivernal (ça vaudra quasiment le coup de le jouer ce siège). Avant la fin de l'hiver, il est fort probable qu'il n'y aura plus personne pour s'opposer aux morts-vivants. Tous auront alors rejoint l'armée du Duc Rouge comme des esclaves décérébrés et soumis à sa sombre volonté. Il est possible que le roi de Bretonnie défasse ensuite le seigneur vampire, mais l'Aquitanie ne s'en remettra jamais...

En tout cas, en tant que joueur, j'ai adoré. Vivement la prochaine. ^^