Manuscrit traduit par le scribe Alessio Cavatore
Le 3 Brumoso,
Mio
Principe, je viens de recevoir des nouvelles encourageantes concernant
la campagne de l’Alliance contre Remas. Ici à Miragliano, nous savons
tous que les troupes dont vous avez pris la tête sont les meilleures de
l’armée de l’Alliance et qu’elles vont faire la fierté de notre cité.
Comme vous me l’avez demandé à votre départ, je consigne dans ce
journal tous les évènements importants qui se produisent ici, de sorte
que rien ne vous aura échappé à votre retour glorieux.
Jusqu’à
présent, les affaires ont suivi leur cours sans que les conseils
d’Umberto ou les miens ne soient requis plus qu’à l’accoutumée. Le
jeune prince Giuliano se charge avec succès de la gestion au jour le
jour. Je dois dire qu’il vous ressemble beaucoup aux premiers jours de
votre règne. Tout ceci me semble si loin à présent.
Néanmoins, des
nouvelles inquiétantes sont aujourd’hui parvenues à la cour. Des
patrouilles frontalières ont repéré un accroissement de l’activité
skaven dans les Marais. Des villages entiers ont été attaqués et
détruits sans pitié. Les hommes-rats n’ont pourtant pas fait beaucoup
parler d’eux ces derniers temps, et je me demande bien ce qu’ils
peuvent fomenter. Peut-être les prophéties de Nosmaldus sont-elles en
train de se réaliser, comme ne cessent de le prêcher à la foule
certains prophètes de malheur ? Pour ma part, je refuse d’accepter
que les dieux puissent abandonner le monde aux forces des Ténèbres.
Umberto
a conseillé au Prince d’envoyer trois contingents de cavalerie
s’occuper de cette menace. Les gardes des égouts ont également été
placés en état d’alerte maximale, d’autant que le nombre de rats qui
infestent la ville n’a cessé de croître ces derniers mois.
Nous
allons lancer une opération de purge des égouts avant que ceci ne
devienne ingérable. J’espère vraiment que tout ceci n’est qu’une fausse
alerte, car je suis assez vieux pour avoir connu la dernière invasion
skaven et j’en fais encore des cauchemars. Puisse Verena nous protéger
tous !
Le 9 Brumoso,
Mio Principe, nous avons reçu de
nombreux rapport d’escarmouches ayant eu lieu entre notre cavalerie et
les skavens. Ces nouvelles nous sont colportées par le flux constant de
gens qui fuient l’ouest pour venir se réfugier dans la capitale. Nous
avons préparé un campement à l’extérieur des murs pour les accueillir,
mais les portes leur resteront fermées pour l’instant : nous les
considérons comme en quarantaine. L’opération de nettoyage des égouts
est sur le point d’être mise à exécution.
Le 13 Brumoso,
Mio
Principe, la peste a frappé ! Depuis hier une grave infection
s’est déclarée dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Le camp
à l’extérieur des murs est très affecté par la maladie et certaines
personnes contaminées ont dû pénétrer d’une manière ou d’une autre dans
la cité avant que l’épidémie ne se déclare.
Heureusement, la
tentative de se débarrasser des rats qui infestent la ville semble bien
se dérouler. Les gardes des égouts ont néanmoins rapporté plusieurs
incidents : des groupes entiers ont disparu sans laisser de traces
et d’autres ont dû battre en retraite sous l’assaut de milliers de rats
qui semblaient dirigés par une intelligence supérieure. Certains des
blessés montrent des symptômes de la maladie. Celle-ci se manifeste par
de fortes fièvres accompagnées de délires, et ne s’est pour l’instant
que rarement révélée fatale. Shallya en soit remerciée. De nombreux
nobles quittent la cille avec leurs serviteurs, dans l’espoir
d’échapper à l’épidémie et vont se réfugier dans leurs résidences de
campagne.
Le 17 Brumoso,
Mio Principe, la ville de Tramaglino
est tombée aux mains des skavens ! Les rares survivants qui ont
réussi à s’échapper parlent d’une vaste horde d’hommes-rats. Nous avons
rappelé toutes les troupes frontalières et nous nous préparons au
siège. Des messagers ont été envoyés demander de l’aide à Pavona ainsi
qu’à l’armée de l’Alliance dont vous êtes. Puissent-ils parvenir
jusqu’à vous avant qu’il ne soit trop tard ! La peste continue de
se répandre.
Le 23 Brumoso,
Mio Principe, l’armée skaven a
encerclé la ville et compte plusieurs milliers de guerriers. Toute
communication avec l’extérieur est impossible. La vermine a déjà
détruit le camp des réfugiés et se lance à l’attaque la nuit, en
comblant les douves grâce à des arbres, de la terre et toutes sortes de
débris ramenés du voisinage dévasté. Bien que nos canons et arbalètes
leur aient déjà fait payer cher leurs attaques nocturnes, leurs chefs
ne semblent pas se soucier des pertes. On pourrait presque croire
qu’ils cherchent à combler les douves avec les corps de leur propre
camp. Pour l’heure, en ce jour de grisaille, ils se tiennent juste hors
de portée de nos armes et se préparent à une nouvelle tentative
sanglante de prendre la cité. Des bruits qui ne présagent rien de bon
parviennent jusqu’ici, et de temps à autre des lumières vertes
surnaturelles jaillissent de leur campement.
Le 24 Brumoso,
Mio
Principe, au cours d’une nouvelle nuit infernale et sanglante, ils sont
parvenus à combler les douves en plusieurs endroits. L’attaque est
imminente. Le jeune prince Giuliano a arpenté les remparts toute la
nuit durant en donnant ses ordres aux artilleurs et encourageant les
arbalétriers. Sa présence raffermit sans aucun doute la volonté de ses
hommes, ce dont je suis fier. Toute la journée, nous avons pu entendre
un bruit étrange venant de l’ouest. On dirait le son d’une cloche, mais
il n’a rien de joyeux. Au contraire, il semble discordant et empli de
menace.
Le 25 Brumoso,
Mio Principe, comme prévu l’attaque a
été lancée cette nuit. Une horde d’hommes-rats équipés d’échelles s’est
lancée à l’assaut des remparts. Les murs et les ouvrages défensifs
conçus par Leonardo et Borgio ont causé la mort d’innombrables skavens,
qui ont été fauchés par les tirs croisés de nos arbalétriers et de
notre artillerie, tandis que d’autres leur lançaient du haut des
remparts de grosses pierres et même de l’huile bouillante. Malgré tout,
ils ont continué à se battre, et grâce à leur nombre et à leur
férocité, certains sont parvenus à atteindre le sommet des
fortifications, où ils ont été accueillis par les gardes menés par
votre fils. Ces derniers sont parvenus à repousser les assauts répétés
des skavens, tuant des centaines de créatures et subissant peu de
pertes en retour. Des cris de victoire ont accompagné la retraite de
l’ennemi quand l’aube a pointé. Mais ce fut une joie de courte durée,
car les rayons du soleil nous révélèrent que le nombre des ennemis qui
entouraient la cité ne semblait pas avoir diminué malgré le massacre de
la nuit. À nouveau les cloches se sont mises à sonner, encore plus
proches et effrayantes.
Selon Umberto, cette attaque n’était qu’un
test destiné à éprouver nos défenses, car il ne s’agissait que des plus
faibles troupes skavens. Il justifie sa théorie par l’absence des
infâmes machines de guerre qui soutiennent habituellement cette race
maléfique. J’ai donc peut que nous n’ayons encore rien vu de ce dont
ils sont capables.
Le 26 Brumoso,
Mio Principe, une fois de
plus, la nuit n’a pas été de tout repos et les hommes-rats ont été
aussi actifs qu’à l’accoutumée. Le harcelèrent nocturne, conjugué à la
propagation de la maladie et des rats, ainsi qu’au son sinistre des
cloches sape petit à petit le moral de nos troupes et de la population.
Il
nous reste encore des réserves de nourriture décentes ainsi que des
munitions. Nous gardons également l’espoir qu’un de nos messagers soit
parvenu à requérir de l’aide.
Le 27 Brumoso,
Mio Principe,
les skavens ont pénétré dans la cité ! La nuit dernière, ils ont
attaqué par les égouts. Dans un premier temps, ce ne furent que
quelques-uns de leurs infiltrateurs d’élite, vêtus de noir et équipés
d’armes empoisonnées. Ils ont pris pour cibles nos citernes et nos
greniers en y mettant le feu ou en les polluant.
Nos gardes sont
parvenus à les renvoyer d’où ils venaient et les ont même poursuivis
dans les égouts pour finir par découvrir le boyau qui leu donnait accès
au réseau souterrain. Ils ont décidé de miner la galerie pour en
boucher l’accès, mais c’était un piège ! Nos hommes ont été
assaillis de toutes parts par les skavens qui, selon les rares échos
que j’en ai eu, étaient cette fois soutenus par leur magie dépravée.
Peu après, des vapeurs vertes ont envahi les égouts, tuant ceux qui les
respiraient. Ayant le champ libre, les skavens ont surgi dans les rues
de la ville. Cette fois-ci, il s’agissait de bien meilleurs guerriers
que ceux qui avaient assailli les murs, des hommes-rats bien équipés et
protégés, accompagnés de monstres et de rats géants féroces. Parmi eux
se trouvaient également des machines capables de cracher des gerbes de
flammes vertes et d’autres engins bizarres, confectionnés par leurs
sorciers qui avaient eux aussi traversé les égouts pour prendre le
commandement de leurs troupes et les soutenir de leurs terribles
pouvoirs.
Du balcon principal de la citadelle, je peux voir la cité
en proie aux flammes et entendre les cris des mourants. L’odeur de la
mort enveloppe Miragliano comme un linceul.
Les assauts contre les
murs ont repris, empêchant ainsi nos troupes d’aller prêter main-forte
à ceux qui se battent dans les rues. Il est clair à présent qu’il ne
s’agit pas d’un siège désordonné, mais bien d’un plan coordonné qui
démontre à quel point ces ennemis sont rusés.
Cette fois-ci, les
troupes équipées d’échelles et de grappins étaient couvertes par les
tirs de centaines d’arquebuses à long fût, capables d’abattre nos
hommes derrière le couvert de leurs pavois. Je n’aurais jamais cru
qu’ils puissent avoir autant de telles armes ! Puissent les dieux
nous venir en aide !
Trois
étranges plate-formes soutenant chacune une gigantesque cloche ont été
poussées parmi leurs rangs. Leurs sorciers les ont faites sonner, et
j’ai immédiatement reconnu les sons que nous entendions depuis tant de
jours. A présent nous sommes assaillis par une affreuse cacophonie
accompagnée de vibration insupportables. De nombreux gardes sur les
murs sont tombés à genoux et n’ont pu rien faire d’autre que de couvrir
vainement leurs oreilles qui saignaient, d’autres ont cédé à la panique
et ont sauté dans les rues en feu. Les fûts de nombreux canons se sont
également mis à vibrer à l’unisson avec les cloches, ce qui a fini par
les fissurer. Les murs des remparts ont subi le même sort, alors qu’ils
sont capables d’encaisser le tir direct d’un grand canon ! Le
jeune prince a ordonné de prendre pour cible ces atrocités avec toutes
les pièces d’artillerie encore utilisables. De nombreux boulets n’ont
rien fait d’autre de rebondir sur les cloches, les faisait sonner de
plus belle. Mais à force d’insister, une des machines a fini par
exploser, ce qui a redonné du courage à nos hommes. Malheureusement,
l’instant d’après toute une section des murs s’est effondrée sous
l’effet du vacarme et les skavens se sont lancés à l’assaut de la
brèche en braillant leurs assourdissants couinements. A présent tout
n’est plus que chaos.
Le 29 Brumoso,
Mio Principe, Miragliano
est perdue. Le jeune Prince Giuliano et les derniers défenseurs se sont
repliés dans la citadelle. Umberto a sacrifié sa vie en retenant
l’ennemi su la place principale afin de permettre au plus possible
d’hommes de se retirer ici. Je prie pour son âme et celles de ses
hommes courageux. La porte est fermée alors qu’à l’extérieur la ville
continue de brûler. Ces maudits skavens massacrent des centaines de
gens. Ils tuent principalement les vieux, les blessés et les malades,
mais emportent les femmes et les enfants. Je n’ose pas imaginer quel
horrible destin les attend. Notre belle cité est saccagée et pillée de
fond en combles et tout ce qu’ils ne peuvent pas emporter avec eux est
livré aux flammes. Ils ne se battent pas pour conquérir mais pour
détruire ! Pour l’heure, ils ne semblent pas envisager d’attaquer
la citadelle, trop occupés qu’ils sont à ravager la ville.
Nous ne pouvons rien faire d’autre que de prier pour qu’on nous vienne en aide. Les dieux nous auraient-ils abandonnés ?
Le 30 Brumoso,
Mio
Principe, la nuit dernière les skavens ont pénétré dans la citadelle en
infiltrant les égouts du donjon, tout près des réserves de poudre. Cela
aurait signifié notre fin sans la vigilance du Sergent Micco Pietra qui
montait la garde. Il a ordonné à un jeune soldat qui le secondait
d’aller donner l’alerte avant de s’élancer à travers le couloir une
torche à la main. Ce qui s’est ensuivi est un véritable acte d’héroïsme
qui ne doit pas être oublié ! Les réserves ont explosé, secouant
la citadelle jusque dans ses fondements, et enterrant les skavens sous
les décombres des niveaux inférieurs, ce qui élimine pour un bon moment
tout risque d’attaque venant du dessous.
Nous sommes saufs, mais
également sans munitions pour nos canons. Le sac de la cité se
poursuit, et la citadelle est à présent complètement noyée dans la
fumée qui s’élève des ruines. Non contents de mettre le feu partout,
les skavens démantèlent les murs des habitations et des remparts. Nous
sommes désespérés alors ces maudites cloches continuent de hurler.
Le 31 Brumoso,
Mio
Principe, aujourd’hui l’armée skaven a formé un large cercle autour de
la citadelle et nous bombarde avec tout ce qui lui tombe sous la main,
mais la magie protectrice des murs nous préserve du pire en détournant
leurs projectiles et leurs sorts. Nous sommes à courts de carreaux et
de poudre à canon, de sorte que nous ne pouvons plus qu’attendre et
nous préparer à la suite.
C’est la fin ! Impuissants, nous
n’avons pu qu’observer l’ennemi traîner une nouvelle monstruosité
jusque devant les murs de la citadelle. On dirait une sorte de canon à
l’arrière duquel un morceau de pierre ensorcelée est retenu dans un
étrange mécanisme que je ne peux comprendre. Les créatures qui le
poussaint se sont arrêtées à environ cent mètre d’ici. C’est alors que
les rangs skavens se sont écartés pour laisser passer ce qui semblait
être leur Général, car tous se sont courbés devant lui. C’est un
imposant homme-rat en armure et équipé d’un large panel d’armes et
d’objets les plus étranges qui s’est solennellement avancé jusqu’au
canon. Derrière lui, j’ai pu apercevoir une douzaine de skavens du même
genre, certainement des sorciers de rang inférieur. Ils ont pris
position autour de l’arme, formant un demi-cercle orienté vers les
portes de la citadelle. Le général a levé sa patte valide (l’autre
n’étant qu’une sorte de membre mécanique) en direction des instruments
de contrôle du canon qui a commencé à émettre un bourdonnement
inquiétant. Il est ensuite allé prendre place au centre du demi-cercle,
et l’un de ses acolytes est venu le remplacer au côté du canon. Sur
l’ordre de son chef, le skaven a actionné un gros levier, et l’arme a
craché un rayon d’énergie verte qui a heurté de plein fouet les portes
de métal. Pourtant, il n’en a résulté rien de plus qu’un nuage de fumée
car les runes naines qui ornent la citadelle, brillant de mille feux,
n’ont pas voulu céder devant cette magie impie. Nos hommes se sont mis
à lancer des insultes et des railleries à la vermine, ce qui a semblé
agacer au plus haut point leur général, qui a quitté sa place dans le
cercle et frappé de toutes ses forces l’artilleur sorcier. Ce dernier a
été pourfendu par l’énorme griffe de son supérieur et s’est effondré
dans son propre sang. La cruauté dont font preuve ces créatures ne
cessera jamais de m’étonner. Le général a passé quelques instants à
manipuler les instruments de contrôle du canon avant de retourner
prendre sa place et d’ordonner à un autre de ses sbires d’actionner
l’arme. Dans un silence tendu, la créature a actionné le levier, et la
machine infernale a cette fois trop bien fonctionné. C’est le tonnerre
qui s’est abattu sur les portes, alors que la machine délivrait éclair
sur éclair. Les runes qui les protégeaient sont devenues plus rouges
que jamais. Le général skaven et les autres sorciers se sont alors mis
à psalmodier, jusqu’à ce que des éclairs verts jaillissent de leurs
bras tendus en direction de la pierre magique qui alimentait le canon.
À ce moment, l’arme vomissait un flot d’éclairs alors que toujours plus
de pouvoir la nourrissait. Son fût a fini par devenir incandescent sous
l’effet de la chaleur intense, mais c’était malheureusement aussi le
cas des portes. Soudain, une des runes s’est éteinte, son pouvoir
épuisé par l’assaut incessant, ce qui a entraîné la disparition des
autres dans une réaction en chaîne, et les portes ont commencé à fondre.
Quand elles furent réduites à un tas de métal liquéfié, la voie était libre et le général skaven ordonna l’assaut final.
J’entends
la clameur des combats dans les étages inférieurs de la tour où je me
trouve. Tout sera bientôt terminé. Le jeune Prince Giuliano s’apprête à
mourir l’épée à la main. Pardonnez-moi si vous le pouvez, mio Principe,
j’ai échoué dans la tâche que vous m’aviez confiée, qui était de
veiller sur votre fils et votre cité en votre absence. Je recevrai
bientôt la sanction ultime pour mon échec. Je vais cacher ce livre dans
la cachette secrète de la cheminée, dans l’espoiur que vous le
trouverez un jour intact. Les dieux puissent avoir pitié de nos
âmes !
Votre dévoué serviteur,
Bernardo da Noli
Deux
jours plus tard, le Prince Lorenzo atteignit avec son armée les ruines
de la fière cité que fût Miragliano, dont il ne restait plus que les
décombres de sa citadelle. Là, il trouva la tête de Bernardo da Noli
fichée sur un pieu. Aucun autre corps ne fut découvert à l'exception de
quelques os calcinés, du jeune Prince Giuliano, on ne trouva aucune
trace. On dit que, rendu fou de douleur, Lorenzo pleura des larmes de
sang et maudit les cieux. Les mercenaires qui constituaient l’essentiel
de son armée l'abandonnèrent, car il était évident que le Prince
n'avait plus de quoi les payer. Les contingents des autres cités de
l'Alliance, terrifiés parce qu’ils avaient vu, retournèrent sur le
champ défendre leurs territoires. Certains proposèrent leur soutien au
Prince, mais ce dernier refusa, préférant se lancer à la poursuite des
skavens avec les quelques soldats qui étaient restés fidèles.