LES LIGNÉES VAMPIRIQUES :

LES NÉCRARQUES

Les maîtres de la nuit p.56 et suivantes

Il convient toujours de lire le background des "comtes vampires" avec une lunette réductrice en gardant à l'esprit que les vampires sont "très rares" (Bestiaire WFB2).

Lorsque leur grande bibliothèque fut incendiée par des mortels apeurés, de nombreux nécrarques refusèrent d’en sortir et se laissèrent brûler avec elle tant était grande leur dévotion au savoir. Les nécrarques sont les grands érudits des vampires ; ils sont beaucoup plus habiles à manier la sorcellerie que l’épée. Cependant, ils ont payé un lourd tribut pour obtenir leur maîtrise de ce savoir. Les nécrarques ont une apparence hideuse, ils sont tellement difformes que la plupart des hommes ordinaires ne peuvent supporter de les regarder et que beaucoup s’enfuient en hurlant à leur vue.

HISTOIRE

De tous les bien-nés, seul W’soran, père fondateur de la lignée des nécrarques et soi-disant « Père des Vampires » fut véritablement loyal à Nagash. Neferata le vénéra pour un temps mais, s’estimant trahie lorsque Nagash choisit Vashanesh pour diriger les vampires, elle se détourna de lui et les autres ne choisirent de s’allier à Nagash que par opportunisme. C’est ainsi que lorsque Nagash tomba,W’soran fut le seul bien-né qui resta à ses côtés et il hérita des œuvres du Grand Nécromant. Nanti de ces grimoires et accompagné d’un groupe de privilégiés parmi les acolytes de Nagash, W’soran quitta la Terre des Morts en hâte afin de trouver un endroit où travailler en sécurité à l’accomplissement du rêve de Nagash.

W’soran entama la rédaction du Grimoire Necronium, qui recèle à la fois la quintessence de la magie de Nagash et une série de prophéties où W’soran présente sa vision du futur : un monde d’ossements, uniquement peuplé de morts-vivants et gouverné par sa lignée. Ce rêve d’un empire peuplé de cadavres n’avait qu’un seul défaut : l’absence de sources de sang. C’est la raison pour laquelle W’soran commença à rechercher des moyens de se libérer de la soif rouge. La puissance de la magie nécromantique le rendit moins dépendant de sa nourriture que ne l’étaient les autres vampires et il apprit à sepasser de sang pendant des mois, voire des années. Néanmoins, il lui fallut en payer le prix. Du fait qu’il alimentait son pouvoir à l’aide de magie noire pure plutôt que de sang, il prit une apparence hideuse, semblable à celle d’un cadavre.

Lorsque W’soran accorda le Baiser de Sang à ses acolytes vieillissants, il leur transmit cette malédiction par la même occasion. Ceux-ci firent appel à la puissance de la Dhar véritable, à un degré bien supérieur à ce qu’avaient pu faire tous les autres vampires, et leur apparence devint aussi monstrueuse que celle de leur maître. Au fil du temps, leurs âmes se corrompirent de la même façon que leurs corps et nombre d’entre eux sombrèrent dans la folie. L’un de ces infortunés se nommait Melkhior ; il fut le meilleur des apprentis de W’soran et également celui qui tua son maître puis le dévora. Craignant pour leur non-vie après cet incident, les nécrarques se séparèrent. Ils étaient tous atteints de délire paranoïaque et, bien qu’ils travaillassent tous au même but, aucun d’entre eux n’avait la moindre confiance en les autres. Ils s’éparpillèrent dans les nations du Vieux Monde et les vociférations paranoïaques qui leur servaient de mode de communication se turent peu à peu.

L’Estalie fut la nation choisie par Nourgul, l’un des compagnons des premiers jours de Nagash et W’soran. Déjà à cette époque, il rêvait de conquêtes et il avait attentivement observé les techniques et les tactiques de Nagash. En 1750, il décida d’aller au bout de ses projets, leva une armée de morts-vivants forte de dizaines de milliers de soldats et déclara la guerre aux petits royaumes d’Estalie. À chaque nouvelle victoire, il amassait livres et artefacts, collectant sans distinction les simples babioles et les plus puissants grimoires. Son objectif suprême était de parvenir à obtenir le Tome de la Sagesse qui était conservé dans la cité de Magritta. L’armée de Nourgul assiégea la cité durant un mois, au bout duquel les défenseurs se turent soudainement de la plus étrange manière. Nourgul entra triomphalement dans la cité en survolant les remparts sur sa monture, une gigantesque chauve-souris vampire. Il pénétra dans le temple de Myrmidia, où se trouvait le Tome de la Sagesse. C’est dans ce temple, à côté du livre tant convoité, que l’on retrouva ses cendres calcinées. Nul n’a jamais pu expliquer ce qui s’était passé.

Bien loin au nord, dans la forêt des Ombres, Melkhior l’Ancien s’efforçait d’accomplir le rêve des nécrarques d’une manière beaucoup plus discrète. Devenu totalement fou, il était entièrement obsédé par ses bizarres visions et se livrait parfois à un massacre parmi ses serviteurs pour rompre un peu la monotonie de l’existence. L’un de ces serviteurs, le nécrarque Zacharias, voulu réitérer l’assassinat de W’soran par Melkhior et le défia en duel de magie. Melkhior remporta la victoire mais, bien des années plus tard, Zacharias devait revenir après avoir, d’une manière ou d’une autre, immensément accru sa puissance et il prit sa revanche sur Melkhior.

C’est ainsi que vivent les nécrarques. Ce sont des maîtres de la nécromancie, de l’alchimie et de toutes les philosophies naturelles, mais ils sont handicapés par la profondeur de leur folie et leur défiance à l’égard du reste du monde.

PROPHETIES ET MACHINATIONS

Depuis que W’soran a eu ses grandes visions d’un futur habité d’ossements et de chair morte, ses nécrarques ont toujours fait grand cas des prophéties et du destin. Ils passent énormément de temps à essayer de prédire l’avenir, à tenter de percer les brumes du temps et à consigner leurs visions. Melkhior l’Ancien peignait les siennes sur des toiles faites de chair, dont certaines poussaient encore des hurlements à son contact, mais la plupart préfèrent rapporter les leurs dans de gros volumes semblables au Grimoire Necronium.

Pour aider le futur décrit dans ces prophéties à se réaliser, les nécrarques mènent leurs recherches sur les vivants et les morts-vivants, afin de comprendre plus précisément comment on fabrique l’un avec l’autre, en préparation du jour où tous les vivants deviendront leurs serviteurs pour l’éternité. Lors de la Geheimnisnacht, lorsque les deux lunes sont pleines, les nécrarques lancent des sorts funestes destinés à dénaturer la terre, à aspirer la force vitale d’une région et à leur permettre d’approcher de la réalisation de leurs projets, une parcelle de terre dévastée après l’autre.

SOCIETES

Les résidences favorites des nécrarques sont des tours d’allure menaçante, perdues dans les recoins les plus sauvages du monde. Il y a plusieurs raisons à cela. Depuis le sommet d’une haute tour, on se trouve en position stratégique pour avoir accès à Azyr, le Vent bleu de la magie, que les nécrarques observent afin d’y puiser des visions du futur. En outre, une tour est facile à défendre et, étant donné qu’ils peuvent assez facilement se passer de sang, les nécrarques préfèrent se tenir à l’écart de la civilisation. Enfin et par-dessus tout, qu’ils l’admettent ou non, le fait de demeurer ainsi tout près du ciel les rapproche de ce qu’ils pensent intimement être : des dieux. De tous les vampires, ce sont les nécrarques qui s’intéressent le plus aux morts-vivants en tant que remplaçants des êtres vivants, qu’ils considèrent comme les créations faibles et imparfaites de dieux faibles et imparfaits. Ils partagent leurs tours avec des formes de vies améliorées, leurs propres créations nécromantiques monstrueuses. Ces créatures faites de bric et de broc sont assemblées à partir de chair et d’objets inanimés soudés par une noire sorcellerie et amenées à un semblant de vie tressautant par la force de leur volonté.

À côté de ce genre d’expérimentations nécromantiques, les nécrarques s’efforcent de maîtriser un certain nombre de philosophies naturelles dont la nature dépend de leurs inclinations personnelles. Un nécrarque pourra être un expert en astronomie, en alchimie, en ingénierie ou dans n’importe laquelle des sciences, pourvu qu’elle l’intéresse. Ce sont également les plus grands experts sur eux-mêmes. Les nécrarques connaissent bien mieux que n’importe qui les forces et les faiblesses de leur propre espèce et c’est peut-être une autre des raisons de leur isolement.La trahison est pour eux une menace constante. Ils amassent jalousement les connaissances pour les soustraire aux autres ; leurs enfants des ténèbres sont souvent leurs apprentis et il est dans la nature des apprentis de vouloir surpasser leur maître même si cela doit se solder par des vols et des meurtres.Ce sont leurs divisions internes qui les ont empêchés de conquérir leur propre nation. En dehors de la grande marche de Nourgul à travers l’Estalie, la plupart des nécrarques s’abstiennent de tenter de se construire des empires à court terme. Ils préfèrent rêver d’un futur entièrement débarrassé des vivants et ils bâtissent lentement leurs royaumes miniatures habités de morts-vivants et d’exclus de la société.

Les parias sont attirés par les nécrarques. Les mutants et toutes les autres aberrations de la nature peuvent trouver chez eux une acceptation qu’ils ne pourraient jamais rencontrer chez les humains. Ces rebuts de la société leur servent d’assistants laborantins et, occasionnellement, de source de nourriture, de sujets d’expériences et d’apprentis potentiels. Ce sont également eux qui sont chargés de partir en quête de diverses fournitures et de protéger leurs maîtres pendant les heures diurnes,ainsi que d’inviter les nécrarques à passer le seuil des maisons lorsque cela s’avère nécessaire.

Passer le seuil

Pour des raisons inconnues, les nécrarques souffrent d’une faiblesse très rare chez les autres lignées : ils sont incapables de pénétrer dans un bâtiment servant de demeure à des vivants à moins d’y avoir été invité. Certains prétendent que c’est à Nagash lui-même qu’ils doivent cette malédiction très particulière. Désireux de les utiliser comme de simples assistants dans ses recherches, il préférait les éloigner de la distraction causée par le contact avec l’humanité. D’autres prétendent que la haine des nécrarques pour la vie est si puissante qu’ils sont repoussés par les endroits où elle se manifeste avec le plus de force.

Devant une limite physique telle que le seuil d’une maison, un nécrarque qui n’a pas été invité à entrer se trouve face à un barrage qu’il ne peut franchir qu’au prix d’une intense application de sa puissance mentale. [...]

ALIMENTATION ET REPRODUCTION

Les nécrarques ressentent rarement le besoin de boire. Ils peuvent s’en passer pendant des mois et même des années. Lorsqu’ils se nourrissent enfin, c’est souvent sur les parias dont ils s’entourent. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Certains nécrarques préfèrent se gaver lorsqu’ils se nourrissent et ils se font alors accompagner de leurs serviteurs qui les aident à accéder aux demeures des vivants. Là, ils massacrent des familles entières dans une frénésie sanglante avant de retourner à leur tour, pour y passer les prochaines années dans l’étude et la tranquillité avant que ne revienne la nécessité de se nourrir.

Les nécrarques consacrent une partie de leurs études à leur soif de sang. Il ne leur suffit pas de réduire la fréquence à laquelle ils ont besoin de se nourrir ; ils désirent parvenir à se libérer entièrement de leur soif. Jusqu’à présent, Zacharias l’Immortel est le seul à avoir découvert le secret qui permet d’y parvenir. D’autres nécrarques ont tenté des expériences visant à les transformer en amas mouvants d’énergie magique noire et à remplacer leur besoin de sang par un besoin de malepierre, ou encore à recréer l’Élixir de Vie selon la formule originale de Nagash, mais tous ont échoué. Un bon nombre ont même connu des échecs catastrophiques qui les ont rendus encore plus contrefaits et pervertis qu’ils ne l’étaient auparavant. Ils sont devenus des abominations distendues, incapables de se déplacer, des créatures bestiales encore pires que les stryges, des choses horribles semblables à des enfants du Chaos, à la forme impossible, trop étrange pour conserver une cohésion.

En règle générale, les nécrarques accordent le Baiser de Sang à leurs apprentis les plus doués, mais il est rare qu’un individu leurinspire suffisamment confiance pour qu’ils estiment sans danger de lui accorder un tel pouvoir, car ce pouvoir peut naturellement être retourné contre eux. C’est la raison pour laquelle leur lignée est la moins nombreuse de toutes. Les nécrarques nouveau-nés n’acquièrent pas immédiatement leur apparence monstrueuse, mais cela ne prend pas très longtemps.En l’espace d’un mois,ils sont réduits à une silhouette squelettique et cauchemardesque. Dans les premières semaines de leur non-vie, ils sont soif de sang, tout comme les autres vampires, et ils en boivent de grandes quantités pour alimenter l’énergie qui les transformera de monstres en abominations. Cette expérience extrêmement pénible fait souvent voler en éclats le peu de santé mentale qu’il leur reste.

C’est également durant cette période qu’ils développent le puissant troisième œil des nécrarques. Ils peuvent alors voir les esprits des morts aussi distinctement que s’ils étaient faits de matière solide et les Vents de Magie leur apparaissent plus clairement que le ciel ou les arbres. À l’inverse, le monde réel leur apparaît dépourvu de substance, comme s’il était à peine là. À cause de cela, les nécrarques sont souvent déconnectés de la réalité. Au fur et à mesure du lent écoulement des années, leur environnement finit par devenir totalement insignifiant à leurs yeux.

Traditionnellement, les nécrarques adoptent un nom nehekharéen en rejoignant la lignée, abandonnant leur ancien nom avec leur ancienne vie. Les nécromanciens qui se consacrent à Nagash adoptent souvent la même pratique.

GRANDES FIGURES DES NECRARQUES

Les personnalités suivantes font partie des nécrarques les plus puissants et les plus illustres.

Dintomaz

L’hôpital psychiatrique de Lembrooke a été construit par la guilde des médecins, non pas pour porter secours aux déments comme le font les prêtresses de Shallya dans leurs hospices, mais comme institut d’étude sur les aliénés, dans un endroit retiré où seuls les arbres et les animaux peuvent entendre leurs hurlements. Lembrooke était dirigé par les docteurs Feder et Teer, des médecins à la pointe de leur domaine, utilisant des techniques aussi avancées que la trépanation, pour expulser les démons importuns par des trous pratiqués dans la boîte crânienne, l’ablation de la thyroïde, l’application de brandons et les empoisonnements légers.

Au cours des années, une poignée de patients s’est échappée et ils se sont égaillés dans la campagne environnante, mais cela fait partie des choses auxquelles il faut s’attendre. C’était précisément dans l’idée d’éviter que ce genre d’incidents ne cause des problèmes avec le voisinage que Lembrooke a été bâti aussi loin de toute civilisation. L’un de ces évadés, qui souffrait d’un cas d’étourderie vexatoire de Feder si sévère qu’il ne répondait qu’au nom de « Nummersieben » parce que c’était ce qui était écrit sur la porte de sa cellule, erra dans la nature jusqu’à ce que le hasard lui fit croiser le chemin du nécrarque Dintomaz. Celui-ci recherchait du personnel pour l’assister dans ses expériences et trouva un serviteur très utile en Nummersieben. Lorsqu’il se rendit compte, en écoutant les divagations de son serviteur, qu’il existait non loin de là une grande maison pleine de serviteurs (et de sujets d’expériences) potentiellement utiles, il fut naturellement intrigué.

Toute une nuit durant, les hurlements des médecins résonnèrent à l’unisson avec ceux des patients lorsque Dintomaz leur fit clairement comprendre que dorénavant Lembrooke lui appartenait et que ses habitants le serviraient, morts ou vifs.

Une expérimentation de plus grande envergure se déroule à présent dans les salles obscures de Lembrooke. Dans sa vie mortelle, Dintomaz était un nécromancien obsédé par l’idée d’entrer en contact avec les morts ; dans sa non-vie, il est devenu un maître du contrôle des esprits. En faisant entrer les fantômes qui sont sous son commandement dans les esprits brumeux des aliénés, il s’est constitué une petite armée de pantins vivants qu’il peut contrôler aussi facilement que n’importe quels zombies. Les fous de Lembrooke ne souffrent pas des limitations habituelles des morts-vivants, ils peuvent facilement se mêler aux humains, à la recherche de nouveaux sujets pour Dintomaz, préparant le jour où ils jetteront à bas la société qui les a rejetés.

Louis Cypher

Louis Cypher, un nécrarque bretonnien, désirait augmenter ses capacités magiques en absorbant la puissance accumulée dans les anciennes pierres levées que l’on peut trouver un peu partout, disséminées dans le Vieux Monde. À chacune des pierres qu’il déracinait, son pouvoir augmentait, tout comme ses légions des damnés. Certains prétendent que ces pierres furent érigées par les elfes avant leur guerre contre les nains et Louis Cypher en était évidemment convaincu car il fit embarquer son armée à bord d’une flotte de vaisseaux fantomatiques et prit la mer en direction d’Ulthuan. Personne n’en a entendu parler depuis. Nul ne saurait dire s’il a été anéanti par les hauts elfes ou s’il les combat toujours pour s’approprier la magie emmagasinée dans le réseau de leurs pierres levées.

Melkhior l’Ancien

Melkhior fut le tout premier nécrarque créé par W’soran. Dans sa tour de la forêt des Ombres, il a continué le travail de W’soran sur le Grimoire Necronium, avec des visions du futur de plus en plus inquiétantes à mesure que les siècles passaient, tandis que sa santé mentale s’effondrait. Finalement, ses visions devinrent si saisissantes qu’elles ne pouvaient plus être décrites par la simple prose et qu’il se mit à les peindre sur des toiles faites de peau. Ses cachots étaient emplis de vivants à tourmenter. Très souvent, ses effroyables attentions se portaient également sur ses loyaux serviteurs, jusqu’à ce que Zacharias ne s’attaque à lui et ne finisse par le vaincre. Cependant, Melkhior n’a pas été détruit. Il sommeille en attendant de regagner toutes ses forces, pour pouvoir revenir se venger de son élève récalcitrant. [...]

2518 CI : Maître et apprenti [WDF213 p.81]
L'ancien apprenti du vampire Melkhior, Zacharias, essaie de voler le Livre de Nagash, sans succès. Zacharias revient treize ans plus tard à la tête d'une horde de morts-vivants, juché sur un dragon zombie qu'il a ressuscité. Une bataille s'ensuit contre les forces de son ancien maître. Melkhior est défait, ce qui permet finalement à Zacharias de s'emparer du Livre de Nagash.
LES REPAIRES DES NECRARQUES

Les tours des nécrarques sont souvent édifiées par magie, bien que certaines soient des tours existantes qui ont été conquises (quelques- unes de ces tours furent bâties par les elfes avant leur guerre contre les nains) et que d’autres aient été élevées par des travailleurs morts-vivants. Leur apparence varie en fonction de la manière dont elles ont été construites et des lubies de leurs propriétaires, mais une tour typique ressemblera probablement à celle qui est décrite ci-dessous.

Crypte

Au-dessous du niveau du sol, on trouve une salle où sont entreposés les cadavres. Certains sont gratifiés d’une tombe majestueuse, par exemple les serviteurs favoris ou l’ancien maître du nécrarque (mort par suite de la trahison de son apprenti, naturellement). Les autres dépouilles sont entassées les unes sur les autres, en attendant la réanimation ou la dissection.

Quartiers des serviteurs

Le rez-de-chaussée abrite les chambres de l’assistant mortel du nécrarque. Un visiteur ne rencontrera rien de très choquant dans ces pièces très ordinaires, si ce n’est l’assistant lui-même, généralement plutôt contrefait. La porte est protégée par un sort de verrou magique.

Bibliothèque

C’est ici qu’est conservée la collection de livres et de parchemins du nécrarque, rangée d’une manière qui brouillerait l’entendement de toute personne saine d’esprit.

Labo

C’est le sanctuaire où l’on trouve la collection de sorts, de potions et d’ingrédients rituels du nécrarque,ainsi que plusieurs expériences en cours de réalisation. Toute personne examinant ce qui s’y trouve doit réussir un test de Force mentale sous peine de gagner 1 point de Folie.

Cellules

Les sujets d’expérimentation sont enfermés ici, à l’aide d’autres sorts de verrou magique. Il y a toujours un prisonnier destiné à la consommation personnelle du nécrarque, pour les rares occasions où il pourrait ressentir le besoin de se nourrir. Parmi ses tâches quotidiennes, l’assistant doit curer les cages et nourrir les prisonniers.

Plate-forme d’observation

Un puissant télescope est installé ici pour l’usage personnel du nécrarque. On y trouve également un mât paratonnerre relié par un câble à une table d’autopsie du laboratoire en dessous, bien que son utilité exacte ne soit pas évidente à deviner.