LA LEGIO CYBERNETICA

Compendium (p.96 et suivantes), traduction Patatovitch

L'Adeptus Mechanicus est partagé en nombreuses sous-branches et subdivisions. Chacune d'elles est spécialisée dans un des innombrables secteurs de l'Arcana Technis. La Legio Cybernetica est une des parties les plus anciennes de l'Adeptus Mechanicus. Ses enregistrements remontent, presque ininterrompus jusqu'aux tous premiers temps de l'Imperium et, on le soupçonne, même avant. La Legio a une longue histoire, et ses membres se considèrent comme une élite.

La Legio est responsable de l'entretien et de la construction de tous les robots [guerriers? NdT] dans tout l'Imperium. Des robots peuvent être employés par toutes les armées impériales, mais ils sont toujours sous le contrôle de la Legio. De nombreux adeptes de la Legio ont déjà été tués en participant à des combats. La Legio continue de servir, consciente de sa valeur, même avec des pertes de 90%.

La Legio Cybernetica est organisée en plusieurs milliers de cohortes, mais seul un pourcentage de ces dernières est toujours en activité. Chaque cohorte est organisée en manipules de trois, quatre ou cinq robots plus une légion de techno-adeptes. Le nombre de manipules dans une cohorte varie, mais il est rarement supérieur à cent. Cependant, une cohorte est habituellement éclatée dans une force de plusieurs chapitres Space Marine ou une armée de la Garde Impériale. Les batailles impliquant plus de quatre ou cinq manipules sont rares. Cela ne veut pas dire qu'elles ne se sont jamais produites -pendant l'Hérésie d'Horus en particulier, un grand nombre de robots ont été impliqués par les deux camps afin de réduire au minimum les pertes humaines jusqu'à ce que la bataille décisive puissent être engagée.

Typiquement, chaque manipule est une escouade de quatre robots qui sont contrôlés sur le champ de bataille par un techno-adepte. Il n'a guère plus à faire que définir leurs programmes et surveiller leur progression. Cependant, il est également chargé de s'assurer qu'un robot endommagé (qui pourrait être dangereux à son propre camps) soit détruit aussi rapidement que possible. Chaque robot porte un système d'autodestruction qui peut être activé par télécommande si la programmation échoue de quelque manière que ce soit. Bien que rarement le présent sur le champ de bataille, il y a un certain nombre d'autres techno-adeptes chargés de l’entretien et des réparations de la manipule. Leurs services sont également très recherchés pour d’autres raisons. On dit qu'un techno-adepte de la Legio vaut son poids en pièces de rechange et peut réparer pratiquement n'importe quel article de l'équipement impérial.

Des cohortes de la Legio Cybernetica sont parfois attachées aux chapitres Marines en campagne, comme lors de l'opération Carthage (deuxième Pacification d'Isstvan V). Quand le chapitre de Desert Lions a pris les forts de la défense de la planète, ils avaient été précédés par une cohorte complète de Legio des robots. Les robots avaient été programmés pour avancer face à l’ennemi sans soucis des pertes faisant ainsi des cibles faciles pour les défenseurs. Les Desert Lions les utilisèrent pour calculer les angles morts et les zones vives de leurs défenses. Dans l'assaut qui suivit, les Lions perdirent seulement sept marines. Tous les robots survivants ont été inclus au chapitre en tant que membres honorifiques en récompense.

L’Inquisition a également mis à contribution les cohortes de la Legio Cybernetica. Les robots sont, par nature, totalement incorruptibles. Leur conception non-biologique et leur esprit préprogrammé en fait les troupes parfaites contre les mutants et les autres peuples impurs. La terreur qu’ils peuvent provoquer lorsqu’ils sont utilisés contre des troupes non-préparées et sous-équipées n'est pas passée inaperçue à l’Inquisition. Ceci, combiné à leur fidélité absolue, fait d’eux des troupes appréciées par l’Inquisition. Les cohortes attachées à l’Inquisition sont habituellement dirigée par des inquisiteurs-techniciens plutôt que les adeptes de l’Adeptus Mechanicus. Les robots sont purs et incorruptibles ; ce n’est pas le cas des hommes.

La chose a été prouvée pendant l’Hérésie d’Horus, lorsque de nombreuses cohortes se rebellèrent sous la conduite du Maître de Guerre. Les cohortes avaient été placées sous le commandement du Maître de Guerre en vue d'une nouvelle Croisade. Quand Horus a commandé à ses forces de combattre l'Empereur, les cohortes de la Legio Cybernetica sous ses ordres étaient parmi ceux qui obéirent. Rapidement un grande partie de l'Adeptus Mechanicus rejoignit les rebelles, mais ceci ne change rien au fait que la Legio Cybernética ont été parmi les premières à se déclarer pour le Maître de Guerre. Après la défaite d’Horus et l'exil des légions renégates, les cohortes déshonorées se sauvèrent dans l'Oeil de la Terreur, où elles demeurent encore aujourd’hui.

Après la défaite d’Horus, la Legio Cybernetica s'est au nouveau mise au service de l'Imperium. Ses membres prêtent maintenant des serments de fidélité plus terribles que tous les serments des chapitres Space Marines. Au cours des millénaires, elle a regagné le respect et l'admiration du reste de l'Adeptus Mechanicus, de la Garde Impériale et de l'Adeptus Astartes.

Les manipules de la Legio exigent moins de transport que les unités militaires standard (les robots peuvent être dedans transporté dans l’espace sans mal), moins support et de nourriture (les robots ni ne mangent ni boivent) et moins d'appui de champ de bataille (les robots portent habituellement leurs propres armes lourdes). Beaucoup de robots emploient les armements standard, réduisant le besoin d'approvisionnements spécialisés et peuvent échanger des pièces avec les Dreadnoughts. Tout ceci les rend extrêmement populaires auprès des commandants militaires.

Certaines des plus anciennes cohortes de la Legio Cybernetica clament que leurs troupes robotiques datent, en partie au moins, de la Grande Croisade et d’avant. Ces affirmations peuvent être exactes, car les robots sont souvent cannibalisés pour fournir des pièces de rechange pour leurs frères endommagés. Étant donné la durée de vie des technologies impériales une fois découvertes, de tels propos deviennent raisonnables. Il est en effet possible qu'une jambe, un champ énergétique ou un cortex ait été utilisé presque constamment pendant plus de dix mille ans.

Comme un Dreadnought, un robot est le produit de technologies avancées qui ont permit la création de sa coque blindée, de ses muscles artificiels et de sont système nerveux, de son cortex, de son alimentation énergétique, de ces systèmes de contrôle d'armes et de ses différentes interfaces. Les armureries de l’Adeptus Mechanicus utilise de nombreux robots parmi les plus anciens se sont utilisé comme banques de données. Les robots de type Castellan et le Crusader, par exemple, sont connus pour avoir combattu des deux côtés pendant l'Hérésie d'Horus. Leur conception est demeurée pratiquement identique depuis cette époque, mis à part quelques variations mineures aspects.

Beaucoup de composants de robots sont identiques aux pièces de Dreadnought. Cette compatibilité simplifie de beaucoup les problèmes d'approvisionnement et de réparation. Des cohortes entières de la Legio, par exemple, ont été démontés pour fournir des pièces de rechange pour les Dreadnoughts! Dans la Legio Cybernetica, les adeptes ne voient pas d’empêchement à démanteler des Dreadnoughts – tuant parfois leur pilote – pour dépanner en urgence leurs robots.

Ce qui rend un robot différent d'un corps de Dreadnought inoccupé est son cortex. C'est en quelque sorte un cerveau artificiel, construit à partir de protéines et d’enzymes artificielles. Ce cortex est imprimé d’ordres simples et de programme répétitifs – comme un "esprit" rudimentaire. Ce derniers permettent au robot d'obéir des instructions simples lorsqu’ils sont loin du champ de bataille ("ouvrez la porte du compartiment d'arme, svp... Déplacez-vous en avant jusqu’au secteur X25"etc..). Ces programmes sont souvent créer à partir de l’observation des créatures vivantes, et un robot peut développer comme un amour tout canin à son maître.

Avant une bataille, ces programmes "passifs" sont remplacés par d’autres plus adaptés à la bataille, des "wetwares" (logiciels d'un ordinateur de protéines). Ces nouveaux programmes, qui peuvent être changé à chaque bataille, définissent, par exemple, quand et comment le robot doit utiliser ses armes ou s’auto détruire

Chaque morceau de "wetwares" est contenu dans une petite carte de bioplastique et à peu près de la taille d’une carte de crédit. Beaucoup de guerriers récupèrent ces dernières sur les robots détruits, considérant qu'elles contiennent l'âme et le courage du robot. Une fois maintenue dans une poche spéciale, une partie du courage du robot passerait dans le guerrier ; certains chapitres Space Marines sont connus pour avoir ce genre de pratiques.

Sans son cortex un robot est aussi inutile qu'un bolter sans Marine. Il ne peut rien faire quelles que soient les circonstances. Mais avec son cortex entièrement programmé, un robot est l'égal de nombreuses autres créatures sur le champ de bataille.

LES ROBOTS DE L'IMPERIUM

La Legio Cybernetica a produit de nombreuses classes de robots au fil des siècles. Certains furent des échecs, comme le désastreux Castigator (un robot si lourdement blindé qu'il était plus lent que les troupes qu'il était censé protéger; sa capacité à survivre n'était pas améliorée par son maigre armement d'un unique bolter).

D'autres prouvèrent être plus utiles et la Legio a gardé les cinq robots décrits ci-dessous dans son inventaire durant la majorité de l'histoire longue et sanglante de l'Imperium. Parfois un modèle tombe en désuétude dans l'Armée Impériale, l'Inquisition et les Marines, mais tous ont eu (et ont encore) un rôle important à jouer dans les forces impériales.

De gauche à droite : Colossus, Conqueror, Castellan, Cataphract et Crusader

Robots de classe Colossus
Le Colossus est conçu principalement comme un robot de siège. La configuration standard combine un marteau de siège pour s'attaquer aux fortifications avec des armes plus légères à utiliser contre les défenseurs. Il est largement utilisé par la Garde Impériale comme alternative bon marché au Dreadnought de siège. Quelques robots de cette classe sont maintenus par l'Ordo Reductor de l'Adeptus Mechanicus, principalement afin de tester de l'armement de siège expérimental.
- Armement standard : marteau de siège, bolter, fuseur, champ de force
- Variantes : Le fuseur peut être remplacé par un canon laser ou un bolter lourd. Le bolter peut être remplacé par un second marteau de siège, un autocanon ou un gantelet énergétique. Le marteau de siège peut être remplacé par un gantelet énergétique, un lance-flammes ou autocanon.

 

Robots de classe Conqueror
Les robots de classe Conqueror sont conçus pour être utilisés dans des situations où de la résistance lourde est attendue. Il combine un blindage conséquent avec une bonne puissance de feu et il est largement utilisé dans des assauts et pour lutter contre les véhicules et les dreadnoughts.
- Armement standard : Ggantelet énergétique, autocanon, bolter lourd, champ de force.
- Variantes : Le bolter lourd peut être remplacé par un canon laser ou un fuseur. L'autocanon peut être remplacé par un marteau de siège, un gantelet énergétique ou un bolter. Le gantelet peut être remplacé par un second autocanon, lance-flammes ou un marteau de siège.

 

Robots de classe Castellan
Le Castellan est un robot de combat et d'assaut polyvalent développé pour de nombreux types de situations. Les deux gantelets énergétiques de sa configuration standard le rendent particulièrement efficace en situation de siège ou contre les véhicules et lui apporte un complément utile à son armement lourd.
- Armement standard : deux gantelets énergétiques, bolter lourd, champ de force
- Variantes : Le bolter lourd peut être remplacé par un canon laser ou un fuseur. Les gantelets peuvent être remplacer par des bolters, des marteaux de sièges, des autocanons ou des lance-flammes.

 

Robots de classe Cataphract
Le Cataphract est un robot de combat lourdement blindé adaptable à la plupart des situations de combat. Il est armé d'un panel d'armes variée mais certains commandant le considère comme un touche-à-tout et fait, bon-à-rien. Cependant, sa grande polyvalence en fait tout de même une machine très facile à déployer et populaire.
- Armement standard : canon laser, bolter et lance-flammes, champ de force
- Variantes : Le canon laser peut être remplacé par un bolter lourd ou un fuseur. Les bras peuvent être équipés d'un marteau de siège, d'un autocanon ou de gantelets énergétiques à la place du bolter et/ou du lance-flammes.

 

Robots de classe Crusader
Le Crusader est un robot léger, agile et peu blindé. Il est conçu pour se déplacer rapidement et frapper. Il est généralement utilisé sur un mode anti-personnel et il est très apprécié par l'Inquisition et d'autres groupes car il a prouvé qu'il était très efficace dans les opérations d'assassinat et de chasse aux mutants. Le Crusader n'est généralement pas utilisé lorsqu'une forte résistance est attendue ou que l'on suspecte une concentration de blindés ennemis.
- Armement standard : deux épées énergétiques, canon laser.
- Variantes : le canon laser peut être remplacé par un bolter lourd ou un fuseur.

Profils V1

M
CC
CT
F
E
D
I
A
Svg
HP
Eq

Colossus

4"
4
8
0
10
17
4
1
2-6
4
4

Cataphract

6"
6
6
5
8
11
6
2
2-6
4
4

Conqueror

6"
3
6
5
8
13
6
1
2-6
5
4

Castellan

4"
8
6
0
10
15
6
2
3-6
4
4

Crusader

8"
8
5
0
8
8
6
2
4-6
4
1

Si on en croit The Gothic and the Eldrich (p76-77), Jes Goodwin a travaillé sur la refonte du look des robots impériaux en 1993. L'arrivée des Necrons a un peu douché leur développement : le concept de robot humanoïde étant réservé à cette nouvelle race.

Imperial robot I, Imperial robot II (Crusader -sic), Imperial robot III (Colossus) et un autre robot proche de l'ancien Crusader (et du look du titan Warhound).

Sur l'Imperial Robot II "Crusader":
"L’un des premiers robots de combat adapté d’un modèle primitif d’androïde, souvent utilisé pour tester les bioniques. Il est armé d’armes d’infanterie de base. Il date du Moyen Age technologique et a été largement utilisé par la proto-Legio Cybernetica notamment dans les armées de l’Empereur durant la Grande Croisade."

Je pense qu'il faut trouver là l'inspiration de Forge World pour les Tech-Thralls et les Castellax Battle-Automata.