WHITE SCARS

Index Astartes du WDF86, Image ci-dessous boite SM1

Réputés et craints à travers tout l’Imperium pour leur style de combat très particulier, les White Scars sont les maîtres de la guerre éclair, capables d’écraser leurs ennemis et de disparaître avant que quiconque ne puisse réagir. Ces féroces guerriers arborent des cicatrices rituelles comme preuve de leur bravoure et se battent avec toute la sauvagerie de leur monde natal. Ils dispensent une mort rapide aux ennemis de l’humanité.
Les White Scars sont décrits rapidement dès le premier Book of the Astronomican (les premières listes d'armée pour Warhammer 40,000) :
"Le chapitre Space Marines des White Scars présenté ici peut être vu comme un exemple représentatif des forces d'élite de l'Imperium. Les White Scars ont acquis une réputation effrayante, la seule évocation de leur nom suffit à insuffler la peur aux citoyens et aux ennemis de l'Imperium."

ORIGINES

L’Apocryphe de Skaros ne traite que rarement des White Scars et les rares passages qui le font doivent être étudiés avec circonspection car ils sont directement issus des légendes orales de ce chapitre. Une de ces légendes rapporte que leur jeune Primarque quitta Terra de sa propre volonté pour découvrir la galaxie, une autre dit qu’il fut enlevé lorsqu’il n’était encore qu’un nouveau-né. Quoi qu’il en soit, le Liber Historica Vangelia raconte que Jaghataï Khan arriva sur un monde du Segmentum Pacificus connu des cartographes impériaux sous le nom de Mundus Planus, mais nommé par ses habitants, Chogoris. Ce monde était, et est toujours, un monde fertile et verdoyant, couvert de hautes montagnes et de mers azurées. À l’époque de la Grande Croisade, son niveau technologique était celui de la poudre noire et un Census Imperialis d’alors précise que l’empire chogorien dominant était une aristocratie qui avait réussi à conquérir la majeure partie de la planète grâce à une armée très bien équipée et hautement disciplinée. D’énormes unités d’infanterie appuyées par de la cavalerie en armure écrasaient impitoyablement les adversaires, et leur commandant, le Seigneur Palatine, avait remporté toutes les campagnes auxquelles il avait participé.

L’histoire des White Scars commence sous le règne de Jaghataï Khan, l’un des plus grands stratèges militaires de tous les temps. Après la disparition du Primarque, l’un de ses généraux, Ogedeï, rédigea "Le Grand Khan de Quan Zhou", qui demeure à l’heure actuelle l’un des documents fournissant le plus d’informations sur sa vie.

À l’est de l’empire de Palatine, une immense plaine battue par les vents s’étendait à perte de vue. Elle était appelée par les indigènes la Grande Steppe. Des tribus de nomades composées de sauvages cavaliers écumaient depuis des siècles ces prairies arides, elles vivaient dans des yourtes et suivaient des cycles de migration saisonniers, s’installant dans la région des grands pâturages durant l’été et s’abritant des rigueurs de l’hiver dans les vallées encaissées des Montagnes de Khum Karta. Composées de cavaliers émérites et d’excellents archers, ces tribus luttaient fréquemment entre elles pour le contrôle des pâturages ancestraux ou pour, comme le dit l’opus d’Ogedeï, le "plaisir de se battre". Les armées chogoriennes n’avaient jamais envahi ces terres désolées car elles n’étaient d’aucune valeur stratégique pour le Seigneur Palatine. Toutefois, les nobles menaient souvent des équipées au travers des plaines, capturant des tribus entières pour les réduire en esclavage, ou chassant un nomade solitaire pour la beauté du sport (de nombreux passages de l’ouvrage d’Ogedeï décrivent en détail les atrocités commises par les chogoriens. Les rituels sanguinaires et les sacrifices décrits dans ces pages font penser aux érudits impériaux que l’empire palatin pouvait être assujetti aux Sombres Dieux).

Jaghataï Khan

La légende de Jaghataï Khan commence près de la rivière Quonon lorsque Ong Khan, le chef d’une petite tribu connue sous le nom des Talskars, trouva le jeune Primarque. Il crut que cet étrange enfant tombé des étoiles était un cadeau des dieux et le prit avec lui pour l’amener dans sa famille. Il décida d’appeler son nouveau fils Jaghataï. Il est dit dans ces récits que Jaghataï avait "le feu dans ses yeux", une expression des Talskars pour désigner un grand guerrier. Les tribus rivales haïssaient le Primarque car en plus d’être un farouche guerrier, il avait la sagesse de voir au-delà des luttes constantes des steppes.

Un passage du livre "Le Grand Khan de Quan Zhou" appelé "Le Baptême du Sang" relate que lorsque Jaghataï était encore jeune, des pillards de la tribu Kurayed tendirent une embuscade à celle de Jaghataï, tuèrent son père adoptif et enlevèrent de nombreux Talskars. Jaghataï était déjà le plus grand guerrier de sa tribu et arborait fièrement les cicatrices prouvant son courage, il décida de venger la mort des siens et tous les guerriers de sa tribu se joignirent à lui. Il mena l’attaque contre le village Kurayed et le détruisit entièrement, tuant hommes, femmes et enfants dans une frénésie de destruction.

Jaghataï se baigna dans le sang de ses ennemis et emporta la tête du chef des Kurayed pour la planter au sommet de sa yourte. Ces événements précipitèrent son passage à l’âge adulte et firent de lui un homme d’honneur, loyal et impitoyable. Sa vengeance assouvie par le sang de ses ennemis, Jaghataï jura qu’il mettrait un terme aux guerres intestines qui détruisaient son peuple et qu’il unirait toutes les tribus de la Grande Steppe sous sa bannière.

Suite à sa victoire, Jaghataï devint Khan des Talskars et disputa de nombreuses batailles contre les chasseurs chogoriens ou contre les autres tribus des steppes. Chaque tribu vaincue était absorbée par les Talskars et venait grossir leur armée. Les prouesses militaires et la personnalité de leur chef attiraient à lui de nombreux peuples et bientôt ses guerriers furent aussi nombreux que les étoiles dans le ciel. Cette armée fut nommée Mathuli, une expression talskar signifiant "force irrésistible". Jaghataï Khan rendit le service militaire obligatoire et mélangea les guerriers de différentes tribus pour forger entre ses hommes une loyauté à toute épreuve.

Dix étés après sa victoire sur les Kurayed, alors que son armée descendait des alpages vers son campement d’hiver, une avalanche soudaine emporta Jaghataï et une douzaine de guerriers à quelques centaines de mètres en contrebas. La tribu se lamenta longtemps près du lieu de la catastrophe mais poursuivit finalement son chemin. Cependant, alors que la chute avait tué tous ses camarades, le Primarque parvint à survivre miraculeusement et les archives chogoriennes relatent qu’à cette même époque le fils unique de Palatine mena une partie de chasse dans les montagnes et découvrit au milieu des neiges éternelles un nomade blessé. Nul ne sait ce qu’il advint dans ces montagnes enneigées, un seul cavalier horriblement mutilé parvint à rentrer sur les terres chogoriennes, la tête du fils de Palatine accrochée autour de son cou. L’homme portait également un message de la part de Jaghataï destiné au dictateur : "Le Peuple des Steppes ne vous appartient plus. "

La conquête de Chogoris

Palatine attendit le dégel et rassembla une énorme armée qui se dirigea vers l’ouest, fermement décidée à nettoyer la surface de la planète de la présence de ces tribus de barbares nomades. Le souverain avait cependant sous-estimé la grande intelligence de Jaghataï Khan. Les deux armées se rencontrèrent dans la Vallée des Khans, sur la Plaine de Lon-Suen, et on dit que la bataille dura un jour et une nuit. Les tribus des steppes se battaient comme elles chassaient : des milliers de cavaliers extrêmement rapides coordonnaient leurs mouvements pour encercler les forces chogoriennes comme une meute sauvage autour d’une proie. À l’inverse des chogoriens qui portaient de lourdes armures métalliques, les Mathulis étaient équipés d’armures de cuir léger pour une plus grande mobilité.

Habitués à combattre au corps à corps, les soldats de l’armée de Palatine ne pouvaient rien faire contre les tirs des arcs des cavaliers. Bien qu’en sous-effectif, Jaghataï manoeuvra pour utiliser le nombre des chogoriens contre eux et ainsi pouvoir les combattre comme il le désirait, ne leur laissant aucune chance. L’armée chogorienne fut écrasée et Palatine et ses gardes du corps parvinrent tout juste à briser l’encerclement des Mathulis pour s’enfuir vers la capitale. Les soldats rescapés furent tous massacrés et seul un chogorien survécut à la bataille. Il rapporta que la plaine n’était plus qu’un océan de sang et de cadavres et que nul n’avait survécu à part lui. Les chefs des tribus ainsi que les chamans, se nommant eux-mêmes Prophètes des Tempêtes, se réunirent après la bataille et proclamèrent Jaghataï Grand Khan, Seigneur de Toutes les Terres.

Jaghataï Khan entreprit alors l’invasion du royaume palatin. Trois armées attirèrent la force adverse dans une direction alors que Jaghataï et son meilleur général, Subedeï, menaient une autre force par une route secrète au travers du désert de Kusil Quan, une région réputée infranchissable. Jaillissant par surprise, l’armée de Jaghataï massacra les troupes de Palatine aux portes de Kushaba. Les cités de l’empire chogorien tombèrent rapidement les unes après les autres, les champs furent rasés, les routes constellées de cadavres et ceux qui survécurent aux massacres prièrent pour être délivrés de la fureur du Khan.

Dans les années suivantes, l’armée de Jaghataï submergea les terres chogoriennes, écrasant les meilleures armées, pillant les cités et massacrant les nobles. Deux choix étaient laissés aux villes qui se trouvaient sur son chemin : se rendre ou être anéanties. Certaines sources font état de millions de morts massacrés par les nomades assoiffés de sang, mais les contemporains de Jaghataï Khan assurent que ces chiffres ont été grandement exagérés. Il est toutefois certain que des dizaines de milliers de personnes furent tuées par « les sauvages aux visages de démons », la population chogorienne crut même que les nomades des steppes accomplissaient une vengeance divine et qu’ils étaient là pour les punir de leurs péchés. L’invasion de Jaghataï arriva finalement aux portes de la forteresse de Palatine, la cité de Cophasta, une ville magnifique bâtie sur la côte est du continent. Il demanda que lui soit remise la tête de son ennemi ou la ville serait impitoyablement écrasée jusqu’à ce qu’il ne reste plus une pierre debout. Une heure après, un groupe de nobles lui apporta ce qu’il désirait.

L'Empereur

Le pouvoir du Khan s’étendait désormais d’un côté à l’autre du continent, le plus grand empire que cette planète avait connu venait d’être créé en moins de vingt ans par un seul homme. Pourtant, même si son peuple dominait un si grand empire, il savait au fond de lui-même que les nomades des steppes n’étaient pas faits pour devenir sédentaires. Son empire avait été bâti dans sa hâte d’unifier les tribus et d’accomplir sa vengeance, mais pas dans un désir de conquérir de nouvelles terres. Carpinus, historien qui rassembla de fort nombreuses informations sur la Grande Croisade dans un livre appelé le Speculum Historiale, indique que l’armée de Jaghataï conquit le royaume de Palatine à peine six mois avant que l’Empereur n’arrive sur Chogoris. Lorsque les deux hommes se rencontrèrent, il est dit que le Khan vit en l’Empereur une incarnation de l’idéal pour lequel il s’était battu, un homme qui avait le pouvoir d’unir toutes les étoiles. C’est ainsi que dans son palais de la cité de Quan Zhou, devant tous ses généraux, Jaghataï Khan tomba à genoux devant l’Empereur de l’Humanité et lui jura fidélité. Le Primarque se vit confier le commandement de la cinquième légion qui adopta les longues cicatrices rituelles des guerriers Talskars, partant du front et courant jusqu’au menton. Les Space Marines se renommèrent les White Scars et, accompagnés de nombreux Talskars et du Grand Khan, suivirent l’Empereur vers les étoiles.

La Grande Croisade

Les White Scars furent impliqués dans la plupart des batailles les plus sanglantes de la Grande Croisade et le style de guerre éclair employé par Jaghataï Khan dans ses steppes natales se révéla tout aussi efficace sur plus d’un champ de bataille. Durant l’Hérésie d'Horus, lorsque l’Imperium était déchiré par une guerre civile sanglante, les White Scars luttèrent sur de nombreux mondes et leurs bannières indiquent que lors du Siège de Terra, ils participèrent à la défense des portes du Palais Impérial.

Jaghataï Khan combattit aux côtés de ses fidèles compagnons durant soixante-dix années avant de disparaître dans une région proche du Maelström. Après la défaite d’Horus, Jaghataï partit à la recherche de ses frères perdus, capturés par des Eldars Noirs durant son absence. Le reste de cette histoire est bien sombre car c’est ainsi qu’on perdit toute trace du glorieux Primarque. Les White Scars racontent qu’avec ses plus valeureux guerriers, il combattait le chef de l’une des plus monstrueuses cabales extraterrestres et qu’ils furent aspirés au travers d’un vortex vers l’horrible royaume qui existe au-delà du temps. Il y lutterait depuis à jamais contre les Drukhari. Nul ne sait si cette légende est vraie et il est plus que probable que le vaisseau amiral des White Scars ait disparu lors d’une des nombreuses tempêtes Warp de la région.

Les Frères Perdus

"Le Grand Khan de Quan Zhou" consacre un chapitre complet aux Frères Perdus des White Scars. D’après cet ouvrage, un terrible fléau s’abattit sur le monde de Chogoris quelques années après que Jaghataï l’ait quitté pour se mettre au service de l’Empereur. Les sombres cousins des Eldars attaquèrent la planète sans défense et firent souffrir son peuple. Grâce à leur supériorité technologique et militaire, les extraterrestres écrasèrent facilement les tribus éparpillées et des dizaines de milliers d’esclaves furent emportés loin de la planète. Ce n’est qu’après la mort d’Horus que Jaghataï eut vent de ces terribles événements et qu’il jura solennellement de se venger des Eldars Noirs. Le Khan traqua ses ennemis sans relâche et il est dit que lors du massacre de Corusil V, son Premier Clan et lui-même poursuivirent un puissant seigneur Eldar Noir au travers d’un portail jusque dans le monstrueux repaire de ces extraterrestres dégénérés. Le portail se referma avant que tous ses guerriers n’aient pu le suivre et c’est ainsi que disparut à tout jamais le célèbre Jaghataï Khan. Depuis qu’ils ont perdu leur chef, les White Scars vouent une haine sans limite aux eldars noirs et leur fureur est terrible lorsqu’ils rencontrent leurs ennemis de toujours. À ce jour, le destin de Jaghataï Khan reste un mystère et nul ne peut dire si ses guerriers et lui continuent de se battre entre les étoiles ou s’ils sont morts depuis longtemps.

Anciens symboles pendant l'Hérésie d'Horus [WD117 p.11 + Boite SM1]

"Utilisés une première fois durant la campagne de Chalan, ces symboles sont particulièrement faciles à reconnaître à distance, et sont restés quasiment inchangés durant deux siècles [jusqu'à la standardisation des marquages Codex ?]. Les White Scars en doivent l'origine au Commandeur Tor Baltan, le plus grand tacticien du Chapitre."

De gauche à droite : "Assaut", "Devastator" et, sur le toit du Rhino, "Tactique et appui".

MONDE NATAL

Chogoris est un monde fertile dont l’organisation demeure semi-féodale. Avec le départ du Grand Khan, Ogedeï devint le nouveau chef des tribus mais, bien qu’il fût lui-même un grand guerrier, il n’était pas Jaghataï Khan. Les tribus retournèrent rapidement à leurs occupations et en quelques années à peine, la grande nation créée par Jaghataï n’existait plus. Les tribus retournèrent sur leurs terres et leur vie redevint ce qu’elle était avant l’arrivée du Grand Khan. Certains biographes du Primarque déclarent qu’il savait depuis le départ que cela arriverait et qu’il serait parti malgré cela, ils suggèrent que peut-être désirait-il que cela arrive pour permettre à son peuple de rester fort et pouvoir ainsi fournir de nouvelles recrues à sa légion. D’autres grands chefs de tribu s’élevèrent pour unifier le peuple des steppes, mais aucun n’eut jamais le charisme du Grand Khan.

Le chef des White Scars est toujours appelé le Grand Khan en souvenir du Primarque et il demeure au palais de Quan Zhou, au sommet du pic le plus élevé et le plus inaccessible des montagnes de Khum Karta. Cette superbe forteresse-monastère est entièrement construite en marbre et est absolument magnifique. Bien rares sont les étrangers à avoir pénétré son enceinte de murs blancs. La cité a la beauté sauvage des steppes, elle est connue à travers tout le Segmentum pour ses lacs d’une eau cristalline et ses forêts verdoyantes où les White Scars chassent pour le plaisir.

Les Prophètes des Tempêtes descendent vers les steppes une fois tous les dix ans pour observer les batailles opposant les tribus, sélectionner les guerriers les plus braves et les ramener à Quan Zhou pour les transformer en Space Marines. Les tombeaux funéraires des White Scars dans les montagnes de Khum Karta (qui signifie "la Montagne qui Touche les Étoiles") sont un lieu de pèlerinage pour les jeunes guerriers nomades et survivre à un tel périple est signe de courage.

DOCTRINES DE COMBAT

Les méthodes de combat enseignées par Jaghataï Khan aux tribus des steppes leur ont bien servi. Leur manière d’agir est faite de frappes éclairs lancées par des petites forces extrêmement mobiles et capables de se dégager avant que l’adversaire ne contre-attaque. Des motos très rapides et un déploiement fulgurant permettent aux White Scars de réagir plus vite que la plupart des autres chapitres et ils ne sont jamais pris de vitesse par un adversaire. Des armées lourdement équipées se retrouvent en train de chasser des ombres alors que les White Scars encerclent leurs forces et attaquent leurs points faibles. De nombreux ennemis se croyant en sécurité derrière leurs lignes ont compris leur erreur en voyant surgir de nulle part des escadrons de scouts à moto. Étant littéralement nés sur leur selle, les scouts partent régulièrement au combat montés sur des motos.

Les White Scars préfèrent éviter le contact direct avec l’ennemi mais ils sont parfaitement capables d’engager des assauts aussi sanglants que rapides. Les motards d’élite aux visages scarifiés qui chargent en hurlant et les escouades d’assaut aux réacteurs crachant des flammes sont une vue terrifiante, même pour les adversaires les plus courageux.

La lance énergétique : les White Scars font un usage tellement intensif de leurs motos que les Techmarines leur ont fabriqué une arme adaptée à leur style de combat. Capable de transpercer les armures et de jeter les adversaires à terre, les escouades de motards équipés de ces longues lances énergétiques sont les fléaux de l’infanterie, qu’ils éparpillent en s’enfonçant dans leurs rangs, perçant les protections et jetant l’ennemi au sol. [WDF86 p.38]

Des motos : les White Scars sont peut-être les meilleurs motards de l’Imperium, ils peuvent contrôler leurs motos en se servant uniquement de leurs jambes, laissant chaque main libre pour tenir une arme. [...] Mobiles à l’extrême, les White Scars déploient souvent des Escadrons de Motos Scouts sur les flancs de leurs armées pour déborder l’ennemi.  [id.]

Des Land Raiders : Le chapitre des White Scars fait un large usage des Land Raiders pour emmener leurs frères les plus lourdement équipés sur les campagnes de guérilla acceptée par le fils de Jaghatai Khan. Un des Land Raiders, l'Eclair de l'Empereur, coula dans un marécage pendant une bataille menée sur le monde hostile noyé dans la brume de Radawl. Dix-huit ans plus tard, les White Scars ont appris de Radawl que l'Eclair de l'Empereur avait émergé des marais, fonctionnel et sous le contrôle de l'esprit de la machine. Malgré son ensevelissement sous des milliers de tonnes de boues, l'esprit de ce puissant véhicule ne fut pas découragé pour autant, faisant lentement son chemin en utilisant de faible quantité d'énergie de son réacteur énergétique et en s'arrêtant jusqu'à un année avant de recommencer à bouger. [source ?]

Voici ce que dit le Book of the Astronomican (p.65) sur les unités particulières de ce chapitre :
Ce chapitre est un des plus mobile. Sa base est une immense barge/monastère nommée "Constantius", et la flotte associée au Chapitre dépasse la centaine de vaisseaux. La plupart sont capables de voyager dans le Warp grâce au nombre inhabituel d'astropathes et de navigateurs qui y sont attachés. Cette flotte occupe un grand nombre de marines, mais ces derniers sont rarement engagés dans des assauts au sol.  [...]
Les Souldrinkers sont une unité particulière aux White Scars. Ce groupe d'assaut spécial est composé de vétérans spécialistes du combat rapproché. Le nombre d'escouades dans ce groupe est variable mais il y a en normalement au moins une disponible pour le commandant. Tous les Souldrinkers ont un profil de Champion, sont armés d'épées énergétiques et portent des champs réfracteurs en plus de leur armure énergétique. Ce sont les marines issus des compagnies régulières qui ont particulièrement brillé au cours de batailles précédentes. Les Souldrinkers ont le statut d'une compagnie normale mais, en fait, il n'y a rarement plus de trois escouades et ils n'ont pas d'officier de haut rang. Les chefs d'escouades (sergents) en réfèrent directement au commandant. Les Souldrinkers possèdent leurs propres bannières et marquages distinctifs. L'ambition de tous les White Scars est d'être choisi pour faire partie de cette unité.
Le chapitre a aussi la particularité de déployer des escouades spécialement équipées. Elles sont équipées de réacteurs dorsaux ce qui leur permet de se déployer rapidement et être extrêmement mobiles. Lorsqu'ils en utilisent, les escouades Cobra sont directement sous le commandement du lieutenant de la compagnie soutenu de médics équipés de la même façon. Chaque compagnie du chapitre est capable d'équiper une partie de ces hommes en escouades Cobra. Les compagnies 4 et 7 gardent chacune 4 escouades Cobra en permanence. Ces escouades portent leur propres insignes en plus de ceux du chapitre.

ORGANISATION

L’organisation dominante chez le peuple des steppes est la tribu et cela se reflète sur la composition du chapitre lui-même. Les rivalités, les vengeances et les luttes intestines sont une façon de vivre pour les jeunes guerriers nomades, ce qui les prépare aux épreuves des Prophètes des Tempêtes du chapitre. Toutefois, une fois qu’un guerrier est choisi pour rejoindre les White Scars, son allégeance à sa tribu doit faire place à une loyauté sans faille envers le Grand Khan du chapitre. Des guerriers issus de différentes familles sont souvent mélangés dans une même unité pour briser les rivalités inter-tribales. Les escouades sont ensuite organisées en clans, qui sont à peu près équivalents aux compagnies du Codex Astartes, bien que leurs effectifs soient généralement légèrement inférieurs.

Le reste de ce chapitre est organisé différemment des autres chapitres Codex en raison de la grande proportion de motards et de pilotes de Land Speeders. Le style de combat que privilégient les White Scars ne leur permet pas d’avoir des armes lourdes en grande quantité et ils n’utilisent donc pas d’escouades Devastator. Leur utilisation de la vitesse comme facteur d’efficacité implique aussi que la plupart des chars ne sont pas assez rapides pour suivre le chapitre au combat, ceux que l’on trouve au front sont donc des versions allégées de celles qui sont régulièrement utilisées par les armées plus classiques. Les White Scars n’utilisent pas non plus de Dreadnoughts, car le sarcophage de métal dans lequel se fait enchâsser le pilote et en contradiction totale avec la philosophie du peuple des steppes, cet enfermement éternel empêchant l’âme du guerrier de voyager librement vers l’au-delà.


CROYANCES

Les White Scars croient fermement en l’unité de l’Humanité, philosophie de Jaghataï Khan. Ils vénèrent l’Empereur comme le Grand Unificateur et comme leur père à tous, sans en faire pour autant un dieu. Les Prophètes des Tempêtes enseignent aux White Scars qu’il est de leur devoir de détruire les ennemis de l’Empereur en préparation du jour où Il se relèvera du Trône d’Or pour mener la Grande Croisade qui unifiera la galaxie. Il est dit que c’est ce jour-là que Jaghataï Khan choisira pour revenir parmi les siens, et mener une fois de plus son peuple vers sa destinée. L’éclair est un symbole très important pour les White Scars car il représente leur style de combat et symbolise leurs longues cicatrices faciales. C’est aussi cet éclair que les Prophètes des Tempêtes font s’abattre sur les ennemis des White Scars et ces sinistres guerriers déclarent que tant que les esprits de l’air et de la terre répondront à leurs appels, les White Scars ne perdront jamais une bataille.

Lorsque le Grand Khan des White Scars meurt, les Prophètes des Tempêtes du chapitre se réunissent dans les caves les plus profondes du Khum Karta, dans la Vallée des Khans, pour lui choisir un successeur. Chaque Khan de Clan se jugeant apte doit se présenter devant les Prophètes et leur prouver sa valeur. Les épreuves que leur font subit les Prophètes des Tempêtes sont un mystère et ceux qui y survivent n’en parlent jamais. [...]

PATRIMOINE GENETIQUE

Le patrimoine génétique des White Scars semble être stable et ne montre aucune aberration ni mutation. Toutefois, avec l’introduction du matériel génétique des hommes des steppes, le génome semble avoir hérité de leur sauvagerie et de leur soif de combat. Malgré l’enseignement des Khans et des Prophètes des Tempêtes, il n’est pas rare de voir des querelles tribales éclater entre les membres d’une même escouade. Il existe aussi plusieurs rapports faisant état des excès sanglants des clans White Scars, comme lors de cette opération surnommée « l’Autoroute du Massacre ».

Nul ne sait si ces incidents sont les résultats de faiblesses génétiques provoquées par l’intégration du patrimoine génétique des nomades, mais l’Adeptus Mechanicus enquête sur ce fait en permanence. Les chapitres successeurs des White Scars, tels que les Rampagers, les Marauders, les Destroyers et les Storm Lords sont tout aussi sauvages et pratiquent les doctrines de combat de Jaghataï Khan avec une égale fureur.

CRI DE GUERRE

"Pour le Khan et l’Empereur !"

ENGAGEMENTS

865.M41 : Purge de Modanna. Kor'Sarro Khan des White Scars chasse Kernax Voldorius de sa principale place-forte. [Codex SM 2008 p.49]
897.M41 : Libération de Quintus. Avec l'aide de la 3e compagnie de la Raven Guard, Kor'sarro Khan finit par tuer Kernax Voldorius dans les rues de Mankarra.
998.M41 : 3ème Guerre d'Armageddon [Codex Armageddon p.30] : 3 confréries engagées.
980999.M41 : Les mondes de Chogoris, Kaelas et Sessec sont assiégés par une flotte de Red Corsairs. Les White Scars quittent Armageddon pour faire face à la menace. [Codex SM 2008 p.49]
990999.M41 : Les mondes impériaux du sud de la galaxie subissent le feu croisé des eldars de Saim Hann et des orks d'Octavius. La Raven Guard, les White Scars et les Salamanders unissent leurs forces pour défendre les planètes assaillies. [Codex SM 2008 p.49]

Dans le Book of the Astronomican (p.65) :

Le chapitre fut l'instrument de la réussite de nombreuses et importantes victoires impériales dont, et ce n'est pas la moindre, la destruction de la Flotte Ruche Tyranide Béhémoth (745.M41). Assez curieusement, ce fut la seule action des White Scars contre ces créatures. Pendant pas loin de deux mille ans, le chapitre eut la tâche de surveiller le redouté Cercle de Kolarne. Composé d'un amas dense de systèmes, Kolarne se situe entre le centre de la Galaxie et les domaines de seigneurs orks. Pendant de nombreuses années, le chapitre dut museler les rebelles kolarniens, mais fut également engagé dans d'incessantes guerres contre les orks. Récemment [vers 988.M41 sans doute], le chapitre a mené une contre-révolution sur les planètes minières de Rad-Ox, un petit système du quatrième Quadrant.
 

PERSONNALITÉS

Jubal Khan, Grand Khan des White Scars [WDF89 p.35 et IA 1]

[...] Lorsque le Grand Khan Kyublaï disparut en combattant les eldars noirs en 943.M41, quatre fiers Khans se présentèrent dans les montagnes de Khum Karta [dans la vallée des Khans, où les Prophètes des Tempêtes du chapitre se réunissent pour épreuver les candidats]. Seul Jubal Khan survécut aux épreuves des Prophètes des Tempêtes et rentra à Quan Zhou pour être proclamé grand Khan des White Scars.
Depuis, Jubal Khan a prouvé sa valeur de nombreuses fois, menant de multiples campagnes victorieuses contre les orks, les tyranides, les eldars et d’innombrables autres races. Durant l’Insurrection Jopalienne, le Premier Clan fut tellement efficace dans les opérations de guérilla à l’arrière des lignes rebelles, que l’ennemi dut prélever un énorme contingent des premières lignes pour le contrer. Les régiments loyalistes purent alors enfoncer la ligne de front qui avait été affaiblie, mettant ainsi un terme à l’insurrection.
Jubal Khan est actuellement engagé dans la guerre d’Armageddon où les forces impériales ont été durement malmenées par l’invasion de Ghazghkull. Les forces du Grand Khan effectuent des raids éclairs sur les lignes de ravitaillement orks, disparaissant bien plus vite que les brumes matinales. Ces raids ont permis de retarder de nombreuses attaques orks, laissant ainsi le temps aux défenseurs de s’organiser. Les opérations des White Scars dans les Terres Mortes d’Armageddon ont été tellement efficaces qu’ils sont parvenus à détruire une armée entière d’orks sans subir aucune perte et sans tirer une seule cartouche.

Kyublaï, Grand Khan des White Scars [WDF89 p.35 et IA 1]

Prédécesseur de Jubal. Disparu en combattant les eldars noirs en 943.M41.

Kor'sarro Khan, capitaine de la 3e compagnie [Codex SM 2008 p. 94]

Kor’sarro Khan est le Maître de la Chasse des White Scars, et le cinquante et unième à porter ce titre depuis sa création, à l’époque du Grand Jaghatai Khan. Ce titre est unique à ce chapitre car, plus que tous les autres, les White Scars traquent ceux qui les ont affrontés et qui ont survécu, que ce soit grâce à leur talent ou à leur chance. Ces ennemis ne peuvent être autorisés à se glorifier de leur petite victoire. Tous les vingt-cinq ans, à l’apogée des Rites du Hurlement, le Maître de la Chasse se lance dans la traque d’un de ces ennemis, et jure de rapporter sa tête à la forteresse-monastère des White Scars en guise de trophée.
En tant que capitaine de la 3e compagnie, Khan peut faire appel à de nombreuses troupes, et se lance souvent dans des traques avec des compagnons sélectionnés parmi les frères de bataille sous ses ordres. Une traque peut durer des mois ou des années, tandis que Khan poursuit sa proie d’un monde à l’autre. Il arrive qu’elle soit mise entre parenthèses lorsque d’autres missions surviennent, mais elle n’est jamais abandonnée. Tôt ou tard, la victime est retrouvée, acculée et sa tête est prise comme trophée.
Le retour de Kor’sarro sur Chogoris est prétexte à de grandes célébrations et à des banquets sous la lune, car il signifie la mort d’un ennemi juré. Lorsque les rituels sont achevés, Kor’sarro offre la tête de la proie au Haut Chapelain, qui saisit un brandon enflammé et lui brûle les yeux. L’hymne de vengeance est entonné tandis que la peau noircit, puis le nom de la proie est effacé du parchemin de la chasse. La tête est ensuite recouverte d’argent puis fixée sur un lance. Son regard vide est destiné à surveiller l’entrée de la forteresse-monastère du chapitre. Cette citadelle est située sur les hauteurs des montagnes Khum Karta et la route pour y parvenir est longue, mais des alignements de têtes la longent sur tout son parcours.
Depuis qu’il est Maître de la Chasse, Kor’sarro Khan a mené à bien une dizaine de traques. Certains des adversaires les plus coriaces, comme le Prince démon Kernax Voldonius et le seigneur pirate eldar Varaliel, n’avait échappé à ses prédécesseurs que pour finalement tomber sous sa lame.

Kor’sarro combat habituellement sur sa moto Moondrakkan qui fut fabriquée pour le quatrième Maître de la Chasse et avec son épée énergétique Croc de Lune, un des trésors du chapitre.

Commandeur Tor Baltan [WD117 p.11]

"Plus grand tacticien du chapitre" à l'époque de la Grande Croisade.