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Les
White Scars sont décrits rapidement dès le premier Book of the Astronomican
(les premières listes d'armée pour Warhammer 40,000) : "Le
chapitre Space Marines des White Scars présenté ici
peut être vu comme un exemple représentatif des forces
d'élite de l'Imperium. Les White Scars ont acquis une
réputation effrayante, la seule évocation de leur nom
suffit à insuffler la peur aux citoyens et aux ennemis de
l'Imperium."
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L’Apocryphe
de Skaros ne traite que rarement des White Scars et les rares passages
qui le font doivent être étudiés avec circonspection car ils sont
directement issus des légendes orales de ce chapitre. Une de ces
légendes rapporte que leur jeune Primarque quitta Terra de sa propre
volonté pour découvrir la galaxie, une autre dit qu’il fut enlevé
lorsqu’il n’était encore qu’un nouveau-né. Quoi qu’il en soit, le Liber
Historica Vangelia raconte que Jaghataï Khan arriva sur un monde du
Segmentum Pacificus connu des cartographes impériaux sous le nom de
Mundus Planus, mais nommé par ses habitants, Chogoris. Ce monde était,
et est toujours, un monde fertile et verdoyant, couvert de hautes
montagnes et de mers azurées. À l’époque de la Grande Croisade, son
niveau technologique était celui de la poudre noire et un Census
Imperialis d’alors précise que l’empire chogorien dominant était une
aristocratie qui avait réussi à conquérir la majeure partie de la
planète grâce à une armée très bien équipée et hautement disciplinée.
D’énormes unités d’infanterie appuyées par de la cavalerie en armure
écrasaient impitoyablement les adversaires, et leur commandant, le
Seigneur Palatine, avait remporté toutes les campagnes auxquelles il
avait participé.
L’histoire des White Scars commence sous le
règne de Jaghataï Khan, l’un des plus grands stratèges militaires de
tous les temps. Après la disparition du Primarque, l’un de ses
généraux, Ogedeï, rédigea "Le Grand Khan de Quan Zhou", qui demeure à
l’heure actuelle l’un des documents fournissant le plus d’informations
sur sa vie.
À l’est de l’empire de Palatine, une immense plaine
battue par les vents s’étendait à perte de vue. Elle était appelée par
les indigènes la Grande Steppe. Des tribus de nomades composées de
sauvages cavaliers écumaient depuis des siècles ces prairies arides,
elles vivaient dans des yourtes et suivaient des cycles de migration
saisonniers, s’installant dans la région des grands pâturages durant
l’été et s’abritant des rigueurs de l’hiver dans les vallées encaissées
des Montagnes de Khum Karta. Composées de cavaliers émérites et
d’excellents archers, ces tribus luttaient fréquemment entre elles pour
le contrôle des pâturages ancestraux ou pour, comme le dit l’opus
d’Ogedeï, le "plaisir de se battre". Les armées chogoriennes n’avaient
jamais envahi ces terres désolées car elles n’étaient d’aucune valeur
stratégique pour le Seigneur Palatine. Toutefois, les nobles menaient
souvent des équipées au travers des plaines, capturant des tribus
entières pour les réduire en esclavage, ou chassant un nomade solitaire
pour la beauté du sport (de nombreux passages de l’ouvrage d’Ogedeï
décrivent en détail les atrocités commises par les chogoriens. Les
rituels sanguinaires et les sacrifices décrits dans ces pages font
penser aux érudits impériaux que l’empire palatin pouvait être
assujetti aux Sombres Dieux).
La
légende de Jaghataï Khan commence près de la rivière Quonon lorsque Ong
Khan, le chef d’une petite tribu connue sous le nom des Talskars,
trouva le jeune Primarque. Il crut que cet étrange enfant tombé des
étoiles était un cadeau des dieux et le prit avec lui pour l’amener
dans sa famille. Il décida d’appeler son nouveau fils Jaghataï. Il est
dit dans ces récits que Jaghataï avait "le feu dans ses yeux", une
expression des Talskars pour désigner un grand guerrier. Les tribus
rivales haïssaient le Primarque car en plus d’être un farouche
guerrier, il avait la sagesse de voir au-delà des luttes constantes des
steppes.
Un passage du livre "Le Grand Khan de Quan Zhou" appelé
"Le Baptême du Sang" relate que lorsque Jaghataï était encore jeune,
des pillards de la tribu Kurayed tendirent une embuscade à celle de
Jaghataï, tuèrent son père adoptif et enlevèrent de nombreux Talskars.
Jaghataï était déjà le plus grand guerrier de sa tribu et arborait
fièrement les cicatrices prouvant son courage, il décida de venger la
mort des siens et tous les guerriers de sa tribu se joignirent à lui.
Il mena l’attaque contre le village Kurayed et le détruisit
entièrement, tuant hommes, femmes et enfants dans une frénésie de
destruction.
Jaghataï se baigna dans le sang de ses ennemis et
emporta la tête du chef des Kurayed pour la planter au sommet de sa
yourte. Ces événements précipitèrent son passage à l’âge adulte et
firent de lui un homme d’honneur, loyal et impitoyable. Sa vengeance
assouvie par le sang de ses ennemis, Jaghataï jura qu’il mettrait un
terme aux guerres intestines qui détruisaient son peuple et qu’il
unirait toutes les tribus de la Grande Steppe sous sa bannière.
Suite
à sa victoire, Jaghataï devint Khan des Talskars et disputa de
nombreuses batailles contre les chasseurs chogoriens ou contre les
autres tribus des steppes. Chaque tribu vaincue était absorbée par les
Talskars et venait grossir leur armée. Les prouesses militaires et la
personnalité de leur chef attiraient à lui de nombreux peuples et
bientôt ses guerriers furent aussi nombreux que les étoiles dans le
ciel. Cette armée fut nommée Mathuli, une expression talskar signifiant
"force irrésistible". Jaghataï Khan rendit le service militaire
obligatoire et mélangea les guerriers de différentes tribus pour forger
entre ses hommes une loyauté à toute épreuve.
Dix étés après sa
victoire sur les Kurayed, alors que son armée descendait des alpages
vers son campement d’hiver, une avalanche soudaine emporta Jaghataï et
une douzaine de guerriers à quelques centaines de mètres en contrebas.
La tribu se lamenta longtemps près du lieu de la catastrophe mais
poursuivit finalement son chemin. Cependant, alors que la chute avait
tué tous ses camarades, le Primarque parvint à survivre miraculeusement
et les archives chogoriennes relatent qu’à cette même époque le fils
unique de Palatine mena une partie de chasse dans les montagnes et
découvrit au milieu des neiges éternelles un nomade blessé. Nul ne sait
ce qu’il advint dans ces montagnes enneigées, un seul cavalier
horriblement mutilé parvint à rentrer sur les terres chogoriennes, la
tête du fils de Palatine accrochée autour de son cou. L’homme portait
également un message de la part de Jaghataï destiné au dictateur : "Le
Peuple des Steppes ne vous appartient plus. "
Palatine
attendit le dégel et rassembla une énorme armée qui se dirigea vers
l’ouest, fermement décidée à nettoyer la surface de la planète de la
présence de ces tribus de barbares nomades. Le souverain avait
cependant sous-estimé la grande intelligence de Jaghataï Khan. Les deux
armées se rencontrèrent dans la Vallée des Khans, sur la Plaine de
Lon-Suen, et on dit que la bataille dura un jour et une nuit. Les
tribus des steppes se battaient comme elles chassaient : des milliers
de cavaliers extrêmement rapides coordonnaient leurs mouvements pour
encercler les forces chogoriennes comme une meute sauvage autour d’une
proie. À l’inverse des chogoriens qui portaient de lourdes armures
métalliques, les Mathulis étaient équipés d’armures de cuir léger pour
une plus grande mobilité.
Habitués à combattre au corps à corps,
les soldats de l’armée de Palatine ne pouvaient rien faire contre les
tirs des arcs des cavaliers. Bien qu’en sous-effectif, Jaghataï
manoeuvra pour utiliser le nombre des chogoriens contre eux et ainsi
pouvoir les combattre comme il le désirait, ne leur laissant aucune
chance. L’armée chogorienne fut écrasée et Palatine et ses gardes du
corps parvinrent tout juste à briser l’encerclement des Mathulis pour
s’enfuir vers la capitale. Les soldats rescapés furent tous massacrés
et seul un chogorien survécut à la bataille. Il rapporta que la plaine
n’était plus qu’un océan de sang et de cadavres et que nul n’avait
survécu à part lui. Les chefs des tribus ainsi que les chamans, se
nommant eux-mêmes Prophètes des Tempêtes, se réunirent après la
bataille et proclamèrent Jaghataï Grand Khan, Seigneur de Toutes les
Terres.
Jaghataï Khan entreprit alors l’invasion du royaume
palatin. Trois armées attirèrent la force adverse dans une direction
alors que Jaghataï et son meilleur général, Subedeï, menaient une autre
force par une route secrète au travers du désert de Kusil Quan, une
région réputée infranchissable. Jaillissant par surprise, l’armée de
Jaghataï massacra les troupes de Palatine aux portes de Kushaba. Les
cités de l’empire chogorien tombèrent rapidement les unes après les
autres, les champs furent rasés, les routes constellées de cadavres et
ceux qui survécurent aux massacres prièrent pour être délivrés de la
fureur du Khan.
Dans les années suivantes, l’armée de Jaghataï
submergea les terres chogoriennes, écrasant les meilleures armées,
pillant les cités et massacrant les nobles. Deux choix étaient laissés
aux villes qui se trouvaient sur son chemin : se rendre ou être
anéanties. Certaines sources font état de millions de morts massacrés
par les nomades assoiffés de sang, mais les contemporains de Jaghataï
Khan assurent que ces chiffres ont été grandement exagérés. Il est
toutefois certain que des dizaines de milliers de personnes furent
tuées par « les sauvages aux visages de démons », la population
chogorienne crut même que les nomades des steppes accomplissaient une
vengeance divine et qu’ils étaient là pour les punir de leurs péchés.
L’invasion de Jaghataï arriva finalement aux portes de la forteresse de
Palatine, la cité de Cophasta, une ville magnifique bâtie sur la côte
est du continent. Il demanda que lui soit remise la tête de son ennemi
ou la ville serait impitoyablement écrasée jusqu’à ce qu’il ne reste
plus une pierre debout. Une heure après, un groupe de nobles lui
apporta ce qu’il désirait.
Le pouvoir du Khan s’étendait désormais d’un côté à l’autre du continent, le plus grand empire que cette planète avait connu venait d’être créé en moins de vingt ans par un seul homme. Pourtant, même si son peuple dominait un si grand empire, il savait au fond de lui-même que les nomades des steppes n’étaient pas faits pour devenir sédentaires. Son empire avait été bâti dans sa hâte d’unifier les tribus et d’accomplir sa vengeance, mais pas dans un désir de conquérir de nouvelles terres. Carpinus, historien qui rassembla de fort nombreuses informations sur la Grande Croisade dans un livre appelé le Speculum Historiale, indique que l’armée de Jaghataï conquit le royaume de Palatine à peine six mois avant que l’Empereur n’arrive sur Chogoris. Lorsque les deux hommes se rencontrèrent, il est dit que le Khan vit en l’Empereur une incarnation de l’idéal pour lequel il s’était battu, un homme qui avait le pouvoir d’unir toutes les étoiles. C’est ainsi que dans son palais de la cité de Quan Zhou, devant tous ses généraux, Jaghataï Khan tomba à genoux devant l’Empereur de l’Humanité et lui jura fidélité. Le Primarque se vit confier le commandement de la cinquième légion qui adopta les longues cicatrices rituelles des guerriers Talskars, partant du front et courant jusqu’au menton. Les Space Marines se renommèrent les White Scars et, accompagnés de nombreux Talskars et du Grand Khan, suivirent l’Empereur vers les étoiles.
La Grande Croisade
Les White Scars furent impliqués dans la plupart des batailles
les plus
sanglantes de la Grande Croisade et le style de guerre éclair employé
par Jaghataï Khan dans ses steppes natales se révéla tout aussi
efficace sur plus d’un champ de bataille. Durant l’Hérésie d'Horus,
lorsque l’Imperium était déchiré par une guerre civile sanglante, les
White Scars luttèrent sur de nombreux mondes et leurs bannières
indiquent que lors du Siège de Terra, ils participèrent à la défense
des portes du Palais Impérial.
Jaghataï Khan combattit aux côtés
de ses fidèles compagnons durant soixante-dix années avant de
disparaître dans une région proche du Maelström. Après la défaite
d’Horus, Jaghataï partit à la recherche de ses frères perdus, capturés
par des Eldars Noirs durant son absence. Le reste de cette histoire est
bien sombre car c’est ainsi qu’on perdit toute trace du glorieux
Primarque. Les White Scars racontent qu’avec ses plus valeureux
guerriers, il combattait le chef de l’une des plus monstrueuses cabales
extraterrestres et qu’ils furent aspirés au travers d’un vortex vers
l’horrible royaume qui existe au-delà du temps. Il y lutterait depuis à
jamais contre les Drukhari. Nul ne sait si cette légende est vraie et
il est plus que probable que le vaisseau amiral des White Scars ait
disparu lors d’une des nombreuses tempêtes Warp de la région.
Les Frères Perdus
"Le Grand Khan de Quan Zhou" consacre un chapitre complet aux Frères Perdus des White Scars. D’après cet ouvrage, un terrible fléau s’abattit sur le monde de Chogoris quelques années après que Jaghataï l’ait quitté pour se mettre au service de l’Empereur. Les sombres cousins des Eldars attaquèrent la planète sans défense et firent souffrir son peuple. Grâce à leur supériorité technologique et militaire, les extraterrestres écrasèrent facilement les tribus éparpillées et des dizaines de milliers d’esclaves furent emportés loin de la planète. Ce n’est qu’après la mort d’Horus que Jaghataï eut vent de ces terribles événements et qu’il jura solennellement de se venger des Eldars Noirs. Le Khan traqua ses ennemis sans relâche et il est dit que lors du massacre de Corusil V, son Premier Clan et lui-même poursuivirent un puissant seigneur Eldar Noir au travers d’un portail jusque dans le monstrueux repaire de ces extraterrestres dégénérés. Le portail se referma avant que tous ses guerriers n’aient pu le suivre et c’est ainsi que disparut à tout jamais le célèbre Jaghataï Khan. Depuis qu’ils ont perdu leur chef, les White Scars vouent une haine sans limite aux eldars noirs et leur fureur est terrible lorsqu’ils rencontrent leurs ennemis de toujours. À ce jour, le destin de Jaghataï Khan reste un mystère et nul ne peut dire si ses guerriers et lui continuent de se battre entre les étoiles ou s’ils sont morts depuis longtemps. Anciens symboles pendant l'Hérésie d'Horus [WD117 p.11 + Boite SM1]
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Chogoris
est un monde fertile dont l’organisation demeure semi-féodale. Avec le
départ du Grand Khan, Ogedeï devint le nouveau chef des tribus mais,
bien qu’il fût lui-même un grand guerrier, il n’était pas Jaghataï
Khan. Les tribus retournèrent rapidement à leurs occupations et en
quelques années à peine, la grande nation créée par Jaghataï n’existait
plus. Les tribus retournèrent sur leurs terres et leur vie redevint ce
qu’elle était avant l’arrivée du Grand Khan. Certains biographes du
Primarque déclarent qu’il savait depuis le départ que cela arriverait
et qu’il serait parti malgré cela, ils suggèrent que peut-être
désirait-il que cela arrive pour permettre à son peuple de rester fort
et pouvoir ainsi fournir de nouvelles recrues à sa légion. D’autres
grands chefs de tribu s’élevèrent pour unifier le peuple des steppes,
mais aucun n’eut jamais le charisme du Grand Khan.
Le chef des
White Scars est toujours appelé le Grand Khan en souvenir du Primarque
et il demeure au palais de Quan Zhou, au sommet du pic le plus élevé et
le plus inaccessible des montagnes de Khum Karta. Cette superbe
forteresse-monastère est entièrement construite en marbre et est
absolument magnifique. Bien rares sont les étrangers à avoir pénétré
son enceinte de murs blancs. La cité a la beauté sauvage des steppes,
elle est connue à travers tout le Segmentum pour ses lacs d’une eau
cristalline et ses forêts verdoyantes où les White Scars chassent pour
le plaisir.
Les Prophètes des Tempêtes descendent vers les
steppes une fois tous les dix ans pour observer les batailles opposant
les tribus, sélectionner les guerriers les plus braves et les ramener à
Quan Zhou pour les transformer en Space Marines. Les tombeaux
funéraires des White Scars dans les montagnes de Khum Karta (qui
signifie "la Montagne qui Touche les Étoiles") sont un lieu de
pèlerinage pour les jeunes guerriers nomades et survivre à un tel
périple est signe de courage.
Les
méthodes de combat enseignées par Jaghataï Khan aux tribus des steppes
leur ont bien servi. Leur manière d’agir est faite de frappes éclairs
lancées par des petites forces extrêmement mobiles et capables de se
dégager avant que l’adversaire ne contre-attaque. Des motos très
rapides et un déploiement fulgurant permettent aux White Scars de
réagir plus vite que la plupart des autres chapitres et ils ne sont
jamais pris de vitesse par un adversaire. Des armées lourdement
équipées se retrouvent en train de chasser des ombres alors que les
White Scars encerclent leurs forces et attaquent leurs points faibles.
De nombreux ennemis se croyant en sécurité derrière leurs lignes ont
compris leur erreur en voyant surgir de nulle part des escadrons de
scouts à moto. Étant littéralement nés sur leur selle, les scouts
partent régulièrement au combat montés sur des motos.
Les White
Scars préfèrent éviter le contact direct avec l’ennemi mais ils sont
parfaitement capables d’engager des assauts aussi sanglants que
rapides. Les motards d’élite aux visages scarifiés qui chargent en
hurlant et les escouades d’assaut aux réacteurs crachant des flammes
sont une vue terrifiante, même pour les adversaires les plus courageux.
La
lance énergétique : les White Scars font un usage tellement
intensif de leurs motos que les Techmarines leur ont fabriqué une arme
adaptée à leur style de combat. Capable de transpercer les armures et
de jeter les adversaires à terre, les escouades de motards équipés de
ces longues lances énergétiques sont les fléaux de l’infanterie, qu’ils
éparpillent en s’enfonçant dans leurs rangs, perçant les protections et
jetant l’ennemi au sol. [WDF86 p.38] Des motos : les White Scars sont peut-être les meilleurs motards de l’Imperium, ils peuvent contrôler leurs motos en se servant uniquement de leurs jambes, laissant chaque main libre pour tenir une arme. [...] Mobiles à l’extrême, les White Scars déploient souvent des Escadrons de Motos Scouts sur les flancs de leurs armées pour déborder l’ennemi. [id.] Des Land Raiders : Le chapitre des White Scars fait un large usage des Land Raiders pour emmener leurs frères les plus lourdement équipés sur les campagnes de guérilla acceptée par le fils de Jaghatai Khan. Un des Land Raiders, l'Eclair de l'Empereur, coula dans un marécage pendant une bataille menée sur le monde hostile noyé dans la brume de Radawl. Dix-huit ans plus tard, les White Scars ont appris de Radawl que l'Eclair de l'Empereur avait émergé des marais, fonctionnel et sous le contrôle de l'esprit de la machine. Malgré son ensevelissement sous des milliers de tonnes de boues, l'esprit de ce puissant véhicule ne fut pas découragé pour autant, faisant lentement son chemin en utilisant de faible quantité d'énergie de son réacteur énergétique et en s'arrêtant jusqu'à un année avant de recommencer à bouger. [source ?] Voici ce que dit le Book of the Astronomican (p.65) sur les unités particulières de ce chapitre : Ce
chapitre est un des plus mobile. Sa base est une immense
barge/monastère nommée "Constantius", et la flotte
associée au Chapitre dépasse la centaine de vaisseaux.
La plupart sont capables de voyager dans le Warp grâce au
nombre inhabituel d'astropathes et de navigateurs qui y sont
attachés. Cette flotte occupe un grand nombre de marines, mais
ces derniers sont rarement engagés dans des assauts au sol.
[...]
Les Souldrinkers sont une unité particulière aux White Scars. Ce groupe d'assaut spécial est composé de vétérans spécialistes du combat rapproché. Le nombre d'escouades dans ce groupe est variable mais il y a en normalement au moins une disponible pour le commandant. Tous les Souldrinkers ont un profil de Champion, sont armés d'épées énergétiques et portent des champs réfracteurs en plus de leur armure énergétique. Ce sont les marines issus des compagnies régulières qui ont particulièrement brillé au cours de batailles précédentes. Les Souldrinkers ont le statut d'une compagnie normale mais, en fait, il n'y a rarement plus de trois escouades et ils n'ont pas d'officier de haut rang. Les chefs d'escouades (sergents) en réfèrent directement au commandant. Les Souldrinkers possèdent leurs propres bannières et marquages distinctifs. L'ambition de tous les White Scars est d'être choisi pour faire partie de cette unité. Le chapitre a aussi la particularité de déployer des escouades spécialement équipées. Elles sont équipées de réacteurs dorsaux ce qui leur permet de se déployer rapidement et être extrêmement mobiles. Lorsqu'ils en utilisent, les escouades Cobra sont directement sous le commandement du lieutenant de la compagnie soutenu de médics équipés de la même façon. Chaque compagnie du chapitre est capable d'équiper une partie de ces hommes en escouades Cobra. Les compagnies 4 et 7 gardent chacune 4 escouades Cobra en permanence. Ces escouades portent leur propres insignes en plus de ceux du chapitre. |
L’organisation
dominante chez le peuple des steppes est la tribu et cela se reflète
sur la composition du chapitre lui-même. Les rivalités, les vengeances
et les luttes intestines sont une façon de vivre pour les jeunes
guerriers nomades, ce qui les prépare aux épreuves des Prophètes des
Tempêtes du chapitre. Toutefois, une fois qu’un guerrier est choisi
pour rejoindre les White Scars, son allégeance à sa tribu doit faire
place à une loyauté sans faille envers le Grand Khan du chapitre. Des
guerriers issus de différentes familles sont souvent mélangés dans une
même unité pour briser les rivalités inter-tribales. Les escouades sont
ensuite organisées en clans, qui sont à peu près équivalents aux
compagnies du Codex Astartes, bien que leurs effectifs soient
généralement légèrement inférieurs.
Le reste de ce chapitre est
organisé différemment des autres chapitres Codex en raison de la grande
proportion de motards et de pilotes de Land Speeders. Le style de
combat que privilégient les White Scars ne leur permet pas d’avoir des
armes lourdes en grande quantité et ils n’utilisent donc pas
d’escouades Devastator. Leur utilisation de la vitesse comme facteur
d’efficacité implique aussi que la plupart des chars ne sont pas assez
rapides pour suivre le chapitre au combat, ceux que l’on trouve au
front sont donc des versions allégées de celles qui sont régulièrement
utilisées par les armées plus classiques. Les White Scars n’utilisent
pas non plus de Dreadnoughts, car le sarcophage de métal dans lequel se
fait enchâsser le pilote et en contradiction totale avec la philosophie
du peuple des steppes, cet enfermement éternel empêchant l’âme du
guerrier de voyager librement vers l’au-delà.
Les White Scars croient fermement en l’unité de l’Humanité, philosophie de Jaghataï Khan. Ils vénèrent l’Empereur comme le Grand Unificateur et comme leur père à tous, sans en faire pour autant un dieu. Les Prophètes des Tempêtes enseignent aux White Scars qu’il est de leur devoir de détruire les ennemis de l’Empereur en préparation du jour où Il se relèvera du Trône d’Or pour mener la Grande Croisade qui unifiera la galaxie. Il est dit que c’est ce jour-là que Jaghataï Khan choisira pour revenir parmi les siens, et mener une fois de plus son peuple vers sa destinée. L’éclair est un symbole très important pour les White Scars car il représente leur style de combat et symbolise leurs longues cicatrices faciales. C’est aussi cet éclair que les Prophètes des Tempêtes font s’abattre sur les ennemis des White Scars et ces sinistres guerriers déclarent que tant que les esprits de l’air et de la terre répondront à leurs appels, les White Scars ne perdront jamais une bataille.
Lorsque le Grand Khan des White Scars meurt, les Prophètes des Tempêtes du chapitre se réunissent dans les caves les plus profondes du Khum Karta, dans la Vallée des Khans, pour lui choisir un successeur. Chaque Khan de Clan se jugeant apte doit se présenter devant les Prophètes et leur prouver sa valeur. Les épreuves que leur font subit les Prophètes des Tempêtes sont un mystère et ceux qui y survivent n’en parlent jamais. [...]
Le
patrimoine génétique des White Scars semble être stable et ne montre
aucune aberration ni mutation. Toutefois, avec l’introduction du
matériel génétique des hommes des steppes, le génome semble avoir
hérité de leur sauvagerie et de leur soif de combat. Malgré
l’enseignement des Khans et des Prophètes des Tempêtes, il n’est pas
rare de voir des querelles tribales éclater entre les membres d’une
même escouade. Il existe aussi plusieurs rapports faisant état des
excès sanglants des clans White Scars, comme lors de cette opération
surnommée « l’Autoroute du Massacre ».
Nul ne sait si ces
incidents sont les résultats de faiblesses génétiques provoquées par
l’intégration du patrimoine génétique des nomades, mais l’Adeptus
Mechanicus enquête sur ce fait en permanence. Les chapitres successeurs
des White Scars, tels que les Rampagers, les Marauders, les Destroyers
et les Storm Lords sont tout aussi sauvages et pratiquent les doctrines
de combat de Jaghataï Khan avec une égale fureur.
CRI DE GUERRE
"Pour le Khan et l’Empereur !"
ENGAGEMENTS
865.M41 : Purge de Modanna. Kor'Sarro Khan des White Scars chasse Kernax Voldorius de sa principale place-forte. [Codex SM 2008 p.49]
Dans le Book
of the Astronomican (p.65) : Le chapitre fut
l'instrument de la
réussite de nombreuses et importantes victoires
impériales dont, et ce n'est pas la moindre, la destruction de
la Flotte Ruche Tyranide Béhémoth (745.M41). Assez
curieusement, ce fut la seule action des White Scars contre ces
créatures. Pendant pas loin de deux mille ans, le chapitre eut la tâche
de surveiller le redouté Cercle de Kolarne. Composé
d'un amas dense de systèmes, Kolarne se situe entre le centre
de la Galaxie et les domaines de seigneurs orks. Pendant de
nombreuses années, le chapitre dut museler les rebelles
kolarniens, mais fut également engagé dans
d'incessantes guerres contre les orks. Récemment [vers 988.M41 sans
doute], le chapitre
a mené une contre-révolution sur les planètes
minières de Rad-Ox, un petit système du
quatrième Quadrant.
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PERSONNALITÉS
Jubal Khan, Grand Khan des White
Scars [WDF89 p.35 et IA 1]
[...]
Lorsque le Grand Khan Kyublaï disparut en combattant les eldars noirs
en 943.M41, quatre fiers Khans se présentèrent dans les montagnes de
Khum Karta [dans la vallée des Khans, où les Prophètes des Tempêtes du
chapitre se réunissent pour épreuver les candidats]. Seul Jubal Khan
survécut aux épreuves des Prophètes des Tempêtes et rentra à Quan Zhou
pour être proclamé grand Khan des White Scars.
Depuis, Jubal Khan a
prouvé sa valeur de nombreuses fois, menant de multiples campagnes
victorieuses contre les orks, les tyranides, les eldars et
d’innombrables autres races. Durant l’Insurrection Jopalienne, le
Premier Clan fut tellement efficace dans les opérations de guérilla à
l’arrière des lignes rebelles, que l’ennemi dut prélever un énorme
contingent des premières lignes pour le contrer. Les régiments
loyalistes purent alors enfoncer la ligne de front qui avait été
affaiblie, mettant ainsi un terme à l’insurrection.
Jubal Khan est
actuellement engagé dans la guerre d’Armageddon où les forces
impériales ont été durement malmenées par l’invasion de Ghazghkull. Les
forces du Grand Khan effectuent des raids éclairs sur les lignes de
ravitaillement orks, disparaissant bien plus vite que les brumes
matinales. Ces raids ont permis de retarder de nombreuses attaques
orks, laissant ainsi le temps aux défenseurs de s’organiser. Les
opérations des White Scars dans les Terres Mortes d’Armageddon ont été
tellement efficaces qu’ils sont parvenus à détruire une armée entière
d’orks sans subir aucune perte et sans tirer une seule cartouche.
Kyublaï, Grand Khan des White Scars [WDF89 p.35 et IA 1]
Prédécesseur de Jubal. Disparu en combattant les eldars noirs en 943.M41.
Kor'sarro Khan, capitaine de la 3e compagnie [Codex SM 2008 p. 94]
Kor’sarro
Khan est le Maître de la Chasse des White Scars, et le cinquante et
unième à porter ce titre depuis sa création, à l’époque du Grand
Jaghatai Khan. Ce titre est unique à ce chapitre car, plus que tous les
autres, les White Scars traquent ceux qui les ont affrontés et qui ont
survécu, que ce soit grâce à leur talent ou à leur chance. Ces ennemis
ne peuvent être autorisés à se glorifier de leur petite victoire. Tous
les vingt-cinq ans, à l’apogée des Rites du Hurlement, le Maître de la
Chasse se lance dans la traque d’un de ces ennemis, et jure de
rapporter sa tête à la forteresse-monastère des White Scars en guise de
trophée.
En tant que capitaine de la 3e compagnie, Khan peut faire
appel à de nombreuses troupes, et se lance souvent dans des traques
avec des compagnons sélectionnés parmi les frères de bataille sous ses
ordres. Une traque peut durer des mois ou des années, tandis que Khan
poursuit sa proie d’un monde à l’autre. Il arrive qu’elle soit mise
entre parenthèses lorsque d’autres missions surviennent, mais elle
n’est jamais abandonnée. Tôt ou tard, la victime est retrouvée, acculée
et sa tête est prise comme trophée.
Le retour de Kor’sarro sur
Chogoris est prétexte à de grandes célébrations et à des banquets sous
la lune, car il signifie la mort d’un ennemi juré. Lorsque les rituels
sont achevés, Kor’sarro offre la tête de la proie au Haut Chapelain,
qui saisit un brandon enflammé et lui brûle les yeux. L’hymne de
vengeance est entonné tandis que la peau noircit, puis le nom de la
proie est effacé du parchemin de la chasse. La tête est ensuite
recouverte d’argent puis fixée sur un lance. Son regard vide est
destiné à surveiller l’entrée de la forteresse-monastère du chapitre.
Cette citadelle est située sur les hauteurs des montagnes Khum Karta et
la route pour y parvenir est longue, mais des alignements de têtes la
longent sur tout son parcours.
Depuis qu’il est Maître de la Chasse,
Kor’sarro Khan a mené à bien une dizaine de traques. Certains des
adversaires les plus coriaces, comme le Prince démon Kernax Voldonius
et le seigneur pirate eldar Varaliel, n’avait échappé à ses
prédécesseurs que pour finalement tomber sous sa lame.
Kor’sarro combat habituellement sur sa moto Moondrakkan qui fut fabriquée pour le quatrième Maître de la Chasse et avec son épée énergétique Croc de Lune, un des trésors du chapitre.
Commandeur Tor Baltan [WD117 p.11]
"Plus grand tacticien du chapitre" à l'époque de la Grande Croisade.